Au onzième jour de grève des agents de sûreté dans les aéroports français, trois syndicats ont finalement signé un accord avec le patronat qui a offert une prime annuelle d’environ un mois de salaire. Il faut dire que depuis quelques jours et l’intervention des policiers, le mouvement s’essouffle. Bien que les agents de sûreté de sûreté aient voté ce matin la poursuite de la grève à Roissy et Lyon, trois syndicats (FO, la CFTC et l'Unsa) ont accepté la proposition du Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa, patronat). Et la CFDT devrait se joindre à l’accord. La CGT se dit pour sa part déterminée à aller jusqu’au bout. Alors qu’ils demandaient une hausse de 200 euros de leur salaire mensuel, qui se situe en moyenne entre 1 100 et 1 600 euros, les agents de sûreté auront donc gagné une prime annuelle d’un mois de salaire, soit environ 1000 euros. Après onze jours de conflit, les syndicats et les grévistes s’essoufflent donc. Hier, à Toulouse, les agents de sûreté avaient déjà voté la reprise du travail. A Lyon et à Roissy, le mouvement n’a plus que peu d’impact depuis le milieu de la semaine dernière, le trafic étant jugé quasi-normal. De plus, la réquisition depuis jeudi 22 décembre, d’agents de police et de gendarmes pour assurer une partie des contrôles à Roissy, a porté un sérieux coup au mouvement.