Après quatre jours de grève des agents de sécurité, l'aéroport de Lyon semble promis à une journée à peu près normale aujourd'hui, mais le mouvement social menace de s'étendre à d'autres villes comme Nice ou Bâle-Mulhouse. Aucune annulation de vol n'était affichée ce matin 20 décembre 2011 sur le site de l'aéroport de Lyon – Saint Exupéry, après une journée de lundi qui n'aura vu l'annulation "que" de 17 des 150 vols prévus. Un retour à la normale annoncé hier soir par la direction de l'aéroport, sans toutefois préciser si des retards étaient attendus. Toulouse pourrait également retrouver un trafic ininterrompu aujourd'hui, après avoir vu trois rotations vers Lyon supprimées hier – les premières depuis le début de la grève, les retards restant eux limités à 15 à 30 minutes. La poursuite du mouvement a été votée par les syndicalistes, même si le site de l'aéroport Blagnac reste vierge de toute annulation ce matin. Et à Paris – CDG, on s'attend encore à des délais, certains vols internationaux ayant décollé hier avec 45 minutes de retard au terminal 2. Les agents de sûreté ont promis d'étendre le conflit ce mardi aux plateformes de Nice ou Bâle – Mulhouse, ou même Rennes en fin de semaine, mais encore une fois aucun des aéroports concernés n'affichait ce matin d'annulation de vol. Côté compagnies aériennes, la low cost easyJet qui avait été touchée hier à Lyon s'attend à une journée sans gros problème, Air France annonce que tous ses vols à Lyon seront opérés aujourd'hui, et Ryanair ne semble toujours pas concernée par la grève. Aucune sortie de conflit n'est en vue, malgré la nomination par le gouvernement de deux médiateurs, et la menace de "recourir à des solutions appropriées" si la situation ne s'améliore pas à la mi-journée, la ministre des transports Mme Kosciusko-Morizet soulignant qu'il n'était "pas question de laisser les Français pris en otage par ce conflit à l'occasion des vacances de Noël."