Aux Etats-Unis, encore plus qu’ailleurs, on ne plaisante pas avec la sécurité aérienne, mais cela a un coût en temps non négligeable pour le personnel aéroportuaire mais aussi pour les passagers qui doivent subir de longs contrôles avant embarquement, d’où l’idée de la TSA (Transportation Security Administration) de les alléger un peu. Depuis le 4 octobre, est ainsi testé dans quatre aéroports : Atlanta, Detroit, Dallas/Fort Worth et Miami, un programme de précontrôle mis en place par la TSA, avec le concours de deux compagnies aériennes : American Airlines et Delta Air Lines ou plus précisément de certains de leurs voyageurs fréquents volontaires pour participer à ce test qui, s’il est concluant, permettra d’étendre le programme à d’autres compagnies et aéroports. Ce système qui vise à accélérer les contrôles parfois très contraignants permet aux voyageurs participant au programme, pour lesquels on a recueilli tous les renseignements utiles en amont (dont les antécédents de voyage, les empreintes digitales et autres infos personnelles), de garder leurs vêtements ou leurs chaussures, de laisser leur portable dans leur sac par exemple ; bref, de passer outre certaines procédures de sécurité pour un embarquement plus rapide.