L’aéroport de Bruxelles s’apprête à expérimenter un nouveau système de contrôle des passagers mis en place par l'association internationale du transport aérien (IATA). En divisant les voyageurs en trois catégories en fonction de leur degré de risque présumé, l’association espère accélérer les contrôles… pour certains. Afin de réduire les retards dus aux contrôles de sécurité, aux déballages de bagages et autres fouilles corporelles, Brussels Airport sera l’année prochaine le théâtre d’une expérience pilote de l’IATA. Dorénavant les contrôles de passagers avant l’embarquement n’auront plus pour philosophie de détecter « les mauvais objets », mais de trouver « les mauvaises personnes », a expliqué l’association. Ainsi les passagers seront divisés en trois catégories et subiront trois types de fouille différents. Les passagers dits « connus » (officiels, hauts fonctionnaires) passeront seulement sous le portique détecteur à métaux. Ce sera rapide. Les passagers « normaux », la majorité, devront passer en outre au « full body scanner », qui voit à travers les vêtements. Enfin, les passagers dits « à sécurité renforcée », ceux sur lesquels on dispose de « moins » d'information pour l'IATA, auront droit au portique, au scanner et à un contrôle anti-explosif. Dans le système de l'IATA, les passagers se verraient versés dans l'une ou l'autre catégorie en fonction d'une estimation du risque réalisée par le gouvernement avant l'arrivée du voyageur dans l'aéroport. Cette information sera mémorisée dans une puce sur le passeport ou un autre document de voyage.