L’Airbus présidentiel du président Sarkozy, acheté d’occasion à Air Caraïbes et aussitôt rebaptisé Air Sarko One en référence à son alter ego américain Air Force One, a fait l’objet de critiques non appuyées, de la part de la Cour des Comptes, en raison de fours à 75 000 euros. 75 234 euros pour deux fours installés sur le nouvel Airbus A330-200 présidentiel. Cela a paru beaucoup pour la Cour des comptes, même si cette dernière avoue que d’une manière générale il n’y a pas scandale, l’appareil ayant été acheté d’occasion à Air Caraïbes, la compagnie française, spécialisée dans les dessertes des Antilles françaises et des îles des Caraïbes. Autres frais astronomiques pour l’appareil, mais plus logiques pour les fonctions d’un président, la désactivation d’une porte de l’appareil située dans le bureau pour y installer une isolation phonique et thermique : 1 161 500 euros tout de même. Au total, l’aménagement de l’avion de ligne commercial acheté 176 millions d’euros et configuré en 324 sièges en un avion présidentiel aura coûté 2,24 millions d’euros supplémentaires. « La particularité de ces équipements qui n’ont pas d’équivalent ne permet pas à la Cour d’en contester le coût », a-t-elle affirmé. D’un autre côté, la vente de deux Airbus A319, les précédents avions présidentiels, à une compagnie privée et à l’Etat du Sénégal pour son président ont rapporté 30 et 32 millions d’euros. L’Elysée avait commandé deux Falcon7Xs pour les petits déplacements.