Cinq membres ou ex-membres de Ryanair à Bruxelles Charleroi en Belgique, ont dénoncé lors d’une conférence de presse organisée par le syndicat CNE, les conditions de travail de la compagnie low cost. Ryanair,  spécialiste de l'avion pas cher, qui applique des contrats de travail selon le droit irlandais (c’est à Dublin que se situe son siège social), irrite certains de ses employés, qui dénoncent par exemple que les heures payées 16,20 euros brut par heure de vol, n’incluent pas les heures du briefing, le travail au sol et les éventuelles heures supplémentaires dus aux retards ou autres avaries. Autre motif de reproche, après trois jours d’arrêt maladie, les employés doivent s’en expliquer auprès d’un supérieur. Enfin, le coût des formations serait à la charge du personnel, selon les cinq employés, Ryanair les remboursant par petites mensualités, mais en fait déduites de leur salaire. Le centrale nationale des employés (CNE) a avoué lors de cette conférence de presse qu’elle a elle-même organisée, qu’elle réfléchissait à une action face à ses problèmes des conditions de travail. Certains des cinq employés « dénonciateurs » ont aujourd’hui quitté la compagnie, justement en raison de ses conditions de travail. Quant aux autres, gageons qu’il n’est pas certain qu’ils voudront ou pourront y rester. L'aéroport de Charleroi Bruxelles Sud est une base très importante pour Ryanair qui y dessert plus de 50 destinations.