Impacté par les mouvements de révolte des manifestants chiites hostiles au pouvoir en place au Bahreïn, Gulf Air a vu chuter ses réservations de 25% depuis le début de l’année. Une situation qui l’a poussé à licencier 200 employés. On en entend peu parler, mais le royaume de Bahreïn est lui aussi le théâtre de mouvements hostiles au gouvernement en place depuis le mois de février. Et Gulf Air, la compagnie nationale du pays, est bien sûr impactée. Elle a ainsi enregistré moins 25% de réservations depuis le début de l’année. De plus, à la demande du gouvernement, elle a décidé en mars dernier de ne plus desservir l’Iran, l’Irak et le Liban, pays où des critiques ont été émises contre la répression de manifestations essentiellement chiites. Depuis lors et jusqu’à nouvel ordre, plus aucun vol de Gulf Air ne se pose donc à Téhéran, Machhad, Chiraz et Ispahan en Iran, Bagdad, Najaf, Erbil et Bassorah en Irak, ainsi que Beyrouth au Liban. Mais bien que la compagnie constate une reprise depuis début mai, elle a dû se séparer de 200 employés, dont cent ont fait appel. Ses déboires financiers ne datent en fin de compte pas de février. Elle cherche en effet à renouer avec la rentabilité depuis que le Qatar, les Emirats Arabes Unis et le sultanat d’Oman se sont retirés de la compagnie.