Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Publié le 11 avril 2011 à 07h00 par François Duclos
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Miloune a commenté :
11 avril 2011 - 10 h 25 min
Et nous des ministre qui prennent un jet pour rentrer chez eux le week-end a 250km.
Messieurs prenez exemples.
lolo a commenté :
11 avril 2011 - 13 h 12 min
Quand c lui qui paye il vole avec les low cost, mais quand c’est le contribuable ? ? ?
Michel C a commenté :
11 avril 2011 - 13 h 53 min
@ Lolo : d’habitude, vous prétendez que c’est aussi le contribuable qui finance Ryanair, faudrait savoir …
lolo a commenté :
11 avril 2011 - 22 h 25 min
Je ne prétends rien. Les faits sont là. Exemple tout chaud à Girona ou ce pirate vient de supprimer 50% de ses lignes après que le contribuable est LARGEMENT Payé sans qu’on le consulte, mais surtout sans intérêts pour lui, l’extension de l’aéroport, les faux frais de promotion… plus de 10 euros par passage i tutti cuanti ! Résultat des courses, pas une seule entreprise créée grâce à cette compagnie pirate, un tourisme des plus resquilleur, et de la pollution (sonore, touristique….) ! Sans oublié que la province de Girona est depuis 6 mois la plus touchée par le chômage du Royaume d’Espagne. Même son de cloche à Alicante. Il ft dire que jusqu’ici, les aéroports espagnols avaient été un eldorado pour Air Pirate.
Lisez plutôt l’extrait de l’article de l’excellent journaliste Alexandre Haederli :
Bannir les enfants de certains vols? C’est l’annonce surprise faite par Ryanair le 1er avril. «C’était une blague, mais elle est inspirée par des plaintes bien réelles de passagers qui ne supportent pas d’être assis à côté d’enfants qui ne sont pas les leurs, nous a assuré cette semaine Stephen McNamara, responsable de la communication. Et l’accueil de cette nouvelle a été tellement positif que nous sommes en train d’étudier cette possibilité.»
Les familles n’ont toutefois aucune raison de paniquer. Un coup d’œil dans le rétroviseur suffira à les rassurer: aucune des mesures farfelues annoncées par la compagnie à bas prix ces deux dernières années n’est entrée en vigueur. Voler sans copilote, faire payer l’accès aux toilettes à bord, surtaxer les obèses: le lancer de ballons d’essai semble être le sport préféré du patron de l’entreprise irlandaise. «C’est une stratégie très habile de sa part, constate le publicitaire lausannois Jean-Henri Francfort. Cela permet de faire parler de lui, et surtout de son entreprise, gratuitement.» Pour preuve: sans les déclarations provocantes de son CEO, personne en Suisse ne connaîtrait Ryanair qui ne dessert aucun aéroport du pays.
Il y en a aussi que ces effets d’annonce à répétition énervent. «Il exècre les responsables des autres compagnies et une bonne partie de l’industrie aéronautique», relève le spécialiste du secteur, Pierre Condom. Des réticences que l’on retrouve aussi au sein de la population, notamment lorsque Michael O’Leary envisageait de surtaxer les obèses. Mais pour les spécialistes, cet effet collatéral fait partie de la tactique du patron de Ryanair. «Que l’on parle en bien ou en mal de son entreprise, peu importe, du moment qu’elle fait les gros titres, résume Felicitas Morhart, professeure assistante en marketing à la HEC de l’Université de Lausanne. C’est du guérilla marketing: une publicité surprenante, souvent agressive, qui ne coûte rien et rend visible de petites sociétés.»
Détournement d’attention
Seulement voilà: Michael O’Leary ne s’arrête pas au guérilla marketing. Il combine cette technique de communication moderne avec une tactique bien plus ancienne: celle du rideau de fumée. Le semi-canular des vols sans enfants a été lancé moins de 48 heures après une annonce bien moins drôle: une augmentation de 2 euros sur tous les billets Ryanair. Avec des prix d’appel à 8 euros le vol, la hausse atteint parfois 25%.
La proximité de ces deux annonces est-elle une simple coïncidence? Une recherche parmi les communiqués de presse de Ryanair permet d’en douter. Flash-back en octobre dernier: quelques jours après que Michael O’Leary a annoncé réfléchir à la suppression du copilote, Ryanair augmentait de 15 à 20 euros les taxes pour les bagages. Un scénario qui rappelle le mois de mai 2009: cinq jours avant de commencer à prélever 5 euros pour les enregistrements en ligne, Ryanair lançait un débat houleux sur la taxe pour obèses. Quant à l’idée de faire payer les toilettes à bord, elle intervient deux semaines après l’annonce de 200 licenciements en février 2009.
La compagnie à bas prix chercherait-elle à cacher ces mauvaises nouvelles derrière des annonces chocs? «S’il s’agit d’une stratégie, je ne la conseillerais à aucun de mes clients, réagit Jean-Henri Francfort. A terme, elle se retournerait contre lui.»
Ryanair nie en bloc: «Votre hypothèse est fausse et n’est pas fondée. Nous n’avons jamais rien caché», rétorque Stephen McNamara. Pour Felicitas Morhart, les idées provocatrices du patron irlandais visent moins à cacher des augmentations qu’à les justifier. «C’est une manière de dire aux clients: nous avons déjà tellement réduit nos coûts que pour renoncer à ces augmentations, il faudrait consentir à des sacrifices que vous n’êtes pas prêts à faire, comme hypothéquer votre sécurité en supprimant le copilote.»
Vu sous cet angle, Michael O’Leary est loin de l’éternel pitre qu’il campe face aux photographes de presse. Personnage scandaleux pour certains, génial pour d’autres, son sens des affaires en a fait l’une des plus grosses fortunes d’Irlande. Et Ryanair, avec 73 millions de passagers en 2010, est devenue la première compagnie en Europe.
Michel C a commenté :
12 avril 2011 - 20 h 11 min
Ce brave journaliste suisse enfonce des portes largement ouvertes. Il en arrive à la conclusion que M. O’Leary est un chef d’entreprise malin, habile et qui génére de solides bénéfices. Toutes choses dont on se doutait déjà un peu…
lolo a commenté :
13 avril 2011 - 1 h 20 min
Entièrement d’accord avec vous pour une fois ! Et tout ça grâce à la cupidité de certain politique et à la folie des grandeurs des gestionnaires d’aéroports régionaux. Mais aussi et surtout grâce au bétail qu’il transporte et qui en redemande ! Car ils veulent faire comme tout le monde (je ne leur reproche pas d’ailleurs)… Mais comment accepter ces conditions de transport, surtaxes… De plus, comme me le disait un directeur d’office de Tourisme (Gran Canarias), depuis que Air Pirate à débarqué on a perdu une clientèle à fort pouvoir d’achat… Ben oui, ben c trop tard ! On peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et en plus la crémière !
Michel C a commenté :
13 avril 2011 - 19 h 00 min
Mais aussi et surtout grâce au bétail qu’il transporte et qui en redemande !
“C’est moi-même, Messieurs, sans nulle vanité !” (Mis., V,4)
Si Votre Altesse condescendait à prendre un jour (horribile dictu) un vol Ryanair, Elle verrait que les passagers (merci) transportés sont exactement les mêmes que ceux qu’on trouve en economy sur n’importe quelle compagnie, y compris les high-cost et souvent bien plus attachants que les gros lards de première classe, rotant et pétant après avoir bouffé leurs repas gastronomiques et sifflé leur champagne (M. O’Leary dixit).