Alors que la situation semble de plus en plus critique à la centrale nucléaire de Fukushima, suite au séisme et au tsunami qui a dévasté le Japon le week-end dernier, plusieurs pays organisent ou se tiennent près pour l’évacuation de leurs ressortissants. L'armée tchèque a annoncé avoir envoyé mardi soir deux avions spéciaux pour évacuer des Tchèques du Japon, pays qui fait face à une grave crise nucléaire après un violent séisme et un tsunami. Les deux Airbus A319, qui disposent respectivement de 96 et de 44 sièges, devaient rapatrier 106 membres de la Philharmonie tchèque qui était en tournée dans le pays, puis d'autres ressortissants tchèques séjournant actuellement au Japon. La Belgique, elle aussi, se prépare à un éventuel rapatriement. Elle va dépêcher un Airbus A330 de l’armée, qui se trouve actuellement aux Etats-Unis, à Séoul. De là, et "si le besoin est exprimé", il pourra être utilisé pour rapatrier directement des ressortissants belges du Japon vers la Belgique. En France, environ 185 personnes, pour la plupart Français vivant dans la région japonaise sinistrée de Sendaï, et leurs proches sont arrivés ce mercredi 16 mars au matin à l’aéroport de Roissy. Elles ont été évacuées par un avion affrété par Paris, qui avait acheminé dimanche une équipe de la sécurité civile partie au Japon pour participer aux opérations de secours. Selon un porte-parole du quay d4orsay, « il ne s’agit pas d’une opération de rapatriement ». En effet, aucun autre vol spécial n’est prévu, mais le gouvernement a demandé à Air France de mobiliser des avions supplémentaires afin de permettre à ses ressortissants de quitter le Japon. La Chine, quant à elle, a décidé d’évacuer les Chinois des régions les plus touchées. China Eastern Airlines devait envoyer ce mercredi un avion de tourisme supplémentaire, un Airbus 340-300, vers l'aéroport de Niigata, où environ 1 500 ressortissants chinois attendent de revenir en Chine. China Southern Airlines a de plus ajouté jusqu’au 21 mars des vols quotidiens reliant Dalian à Nagoya. La liaison sera opérée en Airbus A321 pouvant accueillir 178 passagers, afin de répondre aux demandes d'évacuation en augmentation.