Les tremblements de terre qui ont secoué le Japon et provoqué un tsunami ont conduit à la fermeture des aéroports de Tokyo Narita et Sendai, forçant les compagnies aériennes à dérouter ou annuler des centaines de vols. Alors que l'aéroport de Tokyo – Haneda, au sud de la capitale, a déjà pu rouvrir deux de ses pistes, celui de Narita reste fermé et a annulé l'intégralité de son programme de vol, à l'arrivée comme au départ et jusqu'à samedi matin au plus tôt. Il y aurait au moins 14 000 passagers bloqués sur place, mais les pistes ne semblent a priori pas endommagées et une réouverture pourrait être assez rapide. All Nippon Airways a tout de même dû annuler 131 vols dans tout le Japon et en a dérouté 24 autres, Japan Airlines parlant de son côté de 27 vols "affectés". A Paris – Charles de Gaulle, quatre vols vers le Japon auraient été annulés selon la radio Europe 1, même si le site de l'aéroport indique seulement un retard de cinq heures pour le vol Air France de 11h30 vers Narita, ceux de la soirée étant pour l'instant maintenus (tous ces vols n'arriveraient que samedi à Tokyo). A Londres, British Airways et Virgin Atlantic ont annulés leurs vols vers Narita et Haneda. Jetstar, la filiale low cost de Qantas, a dérouté deux vols vers Guam, Malaysia Airlines envoyant l'un de ses avions vers Taipei. Singapore Airlines a dérouté un avion venu de Singapour vers Fukuoka, tandis que celui venu de Los Angeles devrait lui pouvoir atterrir à Haneda. A Manille, Philippine Airlines, Japan Airlines et All Nippon Airways ont toutes annulés leurs vols vers Tokyo. A Taiwan, tous les vols de China Airlines et Japan Airlines sont suspendus. Pas de date de réouverture prévisible pour l'aéroport de Sendai, le plus proche de l'épicentre, dont les pistes ont été submergées par le tsunami. Osaka, à 400 km au sud de Tokyo, en revanche reste ouvert. Le séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, suivant une première secousse de 7,3, a causé la mort d'au moins 26 personnes, ainsi que plusieurs disparus. L'ONU a déclaré que "35 équipes internationales de recherche et sauvetage sont en état d'alerte, surveillent la situation et sont prêtes à aider le Japon s'il le demande".