Après cinq jours de polémiques et d’explications plus ou moins convaincantes, la ministre française des Affaires Etrangères a tenté de calmer les esprits en annonçant qu’elle ne prendrait plus aucun jet privé tant qu’elle restera ministre. Fini les voyages en jet privé prêté ou simplement affrété par des amis industriels… Michèle Alliot-Marie a fini par reconnaitre des erreurs lors d’une interview ce lundi 7 février. La ministre a tenu à préciser qu’elle ne remontera pas dans un avion privé tant qu’elle serait aux affaires. La ministre des Affaires Étrangères est accusée depuis le début de la semaine dernière d'avoir utilisé le jet privé d'un de ses amis, l'homme d'affaires tunisien, Aziz Miled. Elle a reconnu avoir embarqué deux fois dans cet appareil pour survoler le pays à Noël dernier, alors que la révolte qui mènera à la chute de Ben Ali commençait à gronder en Tunisie. Une histoire dont Michèle Alliot-Marie a du mal à sortir, multipliant les gaffes, comme celle de ce week-end où elle affirmait : "Quand je suis en vacances, je ne suis pas ministre des Affaires étrangères."  Elle est d’ailleurs revenue sur ces propos ce matin sur Europe 1. Mais cette histoire fait aussi de nombre de jeux de mots et de détournements, telle cette page web satirique apparue ces derniers jours : cojetage.fr, le "n°1 du partage de jet privé". Avec ironie, il copie les sites de covoiturage et propose de faux commentaires, comme celui de Zine B. A. : « Cojetage.fr m'a permis de partir rapidement pour un rendez-vous »