Sitôt dit, sitôt dédit. Un dirigeant de Lutfthansa a démenti une information d’un responsable de la compagnie allemande annonçant qu’elle pourrait être intéressée par le rachat de SAS si elle était mise en vente. Soit le sujet du rachat de SAS, la compagnie scandinave en difficulté par Lufthansa doit rester secret, soit il est tabou, soit il y a eu un couac dans la communication de Lufthansa.  Un jour, Karsten Benz, directeur des ventes et du marketing en Europe pour Lufthansa déclare au Kauppalehti, média autour de l’économie en Finlande: "Pour l'heure, nous ne sommes pas acheteurs. Il y a trop de syndicats, trop de querelles et trop de dettes cachées. De plus, les principaux actionnaires n'ont pas fait part de leur volonté de vendre. Mais si SAS était mise en vente, bien sûr, nous serions intéressés". Le démenti n’a pas été long à venir. "L'article de presse est faux. Karsten Benz n'a pas tenu les propos qui ont été rapportés", a dit à Reuters un porte-parole de Lufthansa. Il n’empêche que la question du rachat de SAS par Lufthansa est un sujet récurrent.  Cette compagnie aérienne, créée en 1946, est détenue à moitié entre le Danemark, la Norvège et la Suède et accuse de lourds déficits.