Une femme de 82 ans, n’ayant pas osé avoué qu’elle avait des prothèses mammaires, a été accusée d’avoir menti aux agents de sécurité. L’administration canadienne a décidé d’enquêter sur un possible dysfonctionnement, indique le media calgarysun.com. « C'était terriblement embarrassant et humiliant. Je suis une vieille femme de 82 ans, pas une terroriste », a déclaré Elizabeth Strecker, lors d’un contrôle aéroportuaire sur l’aéroport de Calgary, dans la province d’Alberta (Canada). Cette survivante d’un cancer grâce au sacrifice de ses deux seins, remplacés par deux prothèses mammaires, revenait de vacances de Noël en famille. Son but : retourner chez elle à Abbotsford dans la province de Colombie britannique (Canada). Lors du contrôle aéroportuaire, l’agent lui demande si elle a des liquides ou du gel sur elle. La femme âgée, n’ose alors pas lui avouer qu’elle a de faux seins, avec à l’intérieur du gel en silicone. L’agent, plus que zélé, s’aperçoit de sa gêne en lui demandant de lever les bras. Le passage au scanner corporel donne rapidement son verdict : elle a des prothèses mammaires. L’agent ne se laisse pas attendrir dans le feu de l’action et lui reproche alors son mensonge avéré. Aujourd’hui, la femme âgée, soutenue par sa famille, demande des excuses et envisage de porter l’affaire en justice. De son côté, l’autorité du transport et de la sécurité au Canada (CATSA) enquête sur cet incident. Il reconnaît qu’il  existe des situations où tact et respect envers la personne doivent se concilier avec le devoir du professionnel chargé de la sécurité.  « S’il faut des actions correctives, nous les prendrons », à fait savoir Mathieu Larocque, le porte-parole du CATSA.