L'accès à l'aéroport de Punta Arenas dans le sud du Chili est toujours bloqué, là où deux personnes sont mortes lors de manifestations contre la hausse du prix du gaz. Le tourisme en Patagonie est soumis à rude épreuve par le mouvement social provoqué par la hausse des prix du gaz naturel de 16%, annoncé pour début février par la compagnie nationale Egap. A Punta Arenas, où deux personnes sont mortes quand une voiture a forcé un barrage, l'accès à l'aéroport est toujours bloqué et un appel à la grève générale a été lancé. Selon les media canadiens, de nombreux Québécois feraient partie des touristes bloqués sur place. L'un d'eux, cité par le site Canoë, raconte que "la ville est calme" mais que les routes sont bloquées par les manifestants, "tous les vols sont annulés et on attend des nouvelles de l'ambassade". Les compagnies aériennes LAN Airlines, Aerovias DAP, Pluna et Sky Airlines desservent la principale porte d'entrée vers la Terre de Feu. Un peu plus au nord à Puerto Natales, la radio Europe 1 rapporte le témoignage d'un Français qui a vu une centaine de manifestants envahir l'aéroport. D'après lui, près de 1500 touristes dont une vingtaine de Français seraient bloqués, personne ne pouvant sortir de la ville.