Suite à une plainte de la CGT, l’avionneur français devra justifier devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse, ce jeudi 6 janvier, de son système de notation des cadres que le syndicat trouve pour le moins subjectif. Depuis janvier 2010, Airbus a mis en place de nouveaux critères comportementaux pour évaluer la performance de ses 10.000 cadres. Ces derniers doivent notamment « agir avec courage », « faire face à la réalité » ou bien encore « développer leur talent ». Des critères subjectifs donc « illégaux » pour la CGT qui demande donc la suppression de ces critères d'évaluation pour les 5 000 cadres de la branche Airbus Opération, dont la CGT est représentative. Pour le syndicat, ce système permet de baisser ou augmenter la note au bon vouloir de l’examinateur mais surtout en fonction de quotas qui prévoient notamment 10% de « basse performance ». Airbus de son côté refuse de s’exprimer avant le jugement.