Les passagers européens ne sont pas les seuls à avoir souffert des chutes de neige ce weekend, des milliers de voyageurs restant bloqués dans les aéroports de par le monde et faisant face à de longs délais avant de pouvoir s'envoler. Les annulations de vols par centaines à Charles de Gaulle, Francfort ou Heathrow, les principaux aéroports européens, ont eu des répercutions sur  le trafic aérien du Canada à la Nouvelle Zélande. Et les compagnies aériennes vont avoir du mal à résorber les retards accumulés, comme Air France qui a dû réserver 3000 chambres d'hôtel dans la région parisienne ce weekend, et a annulé des vols par exemple vers Maurice et Madagascar. British Airways, particulièrement touchée par la fermeture d'Heathrow et Gatwick, va devoir par exemple rapatrier des passagers en provenance des Etats-Unis et déroutés vers l'Islande. Et elle devra répondre aux accusations lancées par le secrétaire d'état au tourisme français, qui lui reproche d'avoir "refusé" de proposer à ses passagers des places de TGV entre Paris et Londres, débloquées par la SNCF pour l'occasion. Lufthansa s'attend de son côté à une réduction de son programme en Allemagne et dans le reste de l'Europe, tandis que KLM espère opérer tous ses vols depuis Schiphol après en avoir annulé 60 hier. Air Canada avait annulé tous ses départs dimanche vers Londres et Paris, Delta Air Lines, United ou American Airlines faisant de même pour la plupart de leurs vols. La compagnie australienne Qantas comptait plus de 3000 passagers bloqués dans divers aéroports du monde suite à la fermeture des pistes londoniennes. Air New Zealand a quatre vols vers le Royaume Uni en attente, et Cathay Pacific deux au départ de Hong Kong.