A l’annonce d’Airbus d’opter pour une nouvelle motorisation de ses appareils de la famille A320, Bombardier avoue être sans inquiétude sur un retour de compétitivité des Airbus sur ses nouveaux Bombardier CSeries qui doivent rentrer en service en 2013. Le nouveau CSeries du constructeur canadien Bombardier vise le segment des avions de 100 à 149 places. Il rentrera en service en 2013, soit 3 ans avant que n’arrive la version remotorisée de l’A320, baptisée A320 NEO pour New Engine Option. Les 2 modèles annoncent des économies de carburant, de 20 % pour le CSeries et de 12 à 15 % pour l’A320 NEO. Guy Hachey, patron de Bombardier se montre serein sur un  retour de compétitivité de l’avionneur européen : "Avec leur avion remotorisé, ils vont faire des économies de carburant, il n'y a aucun doute là-dessus, mais ce n'est pas vrai qu'en mettant un nouveau moteur sur un vieil appareil, vous obtiendrez les mêmes économies qu'avec un neuf". Selon lui, Airbus ne pourra espérer que la moitié des économies escomptées, car les nouveaux moteurs seront plus lourds et plus gros, réduisant les économies espérées. Le CSeries aura en outre l’avantage d’un fuselage au design optimal avec des composites et alliages d’aluminium lui procurant un gain de poids et donc d’énergie. Guy Hachey s’est tout de même félicité du choix de l’avionneur européen pour le motoriste Pratt & Whitney, le même qu’il avait choisi pour son nouveau modèle. A ce jour, le CSeries, qui rentre réellement en concurrence avec l’A319 d’Airbus, a reçu 90 commandes et 90 en en option. Les trois compagnies Lufthansa, Lease Corporation International Group (LCIG) et  Republic Airways, totalisant 33 CS100 (110 places) et 57 CS300 (130 places), trois compagnies qui par ailleurs, possèdent déjà un déjà un parc d’A320. Airbus se devait donc de réagir.