La grève des contrôleurs se poursuit aujourd’hui samedi 4 décembre paralysant la quasi totalité de l’espace aérien. Un Conseil des ministres prévu ce matin pourrait décider de faire appel à l’armée pour débloquer les aéroports. Ce samedi devrait être une journée morte dans les aéroports en Espagne. « La situation est la même que hier vendredi, indique l’Aena, l’autorité de l’aviation en Espagne, il n’y a pas de vol. Seuls peuvent atterrir sur l’aéroport de Madrid-Barajas les vols transatlantiques. La situation est la même dans tout le pays. » Lors d’un Conseil des ministres extraordinaire ce samedi matin, le gouvernement pourrait décider de déclarer l’état d’urgence. Les contrôleurs seraient alors réquisitionnés et seraient dans l’obligation d’assurer leurs fonctions sous peine d’amende. "Le chef d'état-major de l'armée prendra toutes les décisions nécessaires à l'organisation, la planification, la supervision et le contrôle des contrôleurs", selon M. Rubalcaba. Cette grève intervient alors que les Espagnols s’apprêtaient à partir pour cinq jours de vacances, le début de la semaine prochaine étant férié en Espagne. 250 personnes seraient touchés en Espagne. Sur son site internet, Iberia a annoncé annuler tous ses vols en Espagne jusqu’à dimanche matin, recommandant d’ailleurs à ses passagers de ne pas se déplacer sur l’aéroport. Ryanair de son côté informe que tous ses vols de ou vers l’Espagne, incluant les îles Canaries et tous les aéroports portugais, seraient annulés ce samedi 4 décembre. Une situation égale à d’autres avec Air France, Spanair, easyJet et consorts ayant des liaisons vers l’Espagne.