Selon RFI, depuis vendredi 12 novembre, tous les vols internationaux décollent en retard de l’aéroport de Kinshasa-Ndjili. Et ces retards seraient organisés volontairement par les autorités aéroportuaires qui veulent forcer les compagnies à intégrer une taxe de départ de 50 dollars dans le prix des billets. Quarante minutes à une heure de retard, voilà ce que subissent les passagers des vols internationaux au départ de Kinshasa, depuis vendredi dernier. Un vol d’Asky Airlines a même du attendre deux heures avant de pouvoir décoller. Selon RFI, les autorités aéroportuaires attendent systématiquement que tous les passagers aient embarqué et que le moteur soit en route pour prévenir que l’avion ne peut décoller, sous prétexte de « mesure de vérification ». Le bras de fer a commencé il y a plusieurs mois entre la Régie des voies aériennes, qui gère l’aéroport de Kinshasa, et les compagnies aériennes, telles Air France, Brussels Airlines, South-African Airways, Ethiopian ou encore Asky Airlines. La première veut que la taxe « provisoire » de 50 dollars, destinée à améliorer l’aéroport qui est en très mauvais état, soit intégrer au prix des billets. Les secondes refusent, au prétexte, qu’une taxe, destinée à la promotion du tourisme et dîtes aussi « provisoire »,  existe toujours 27 ans après sa mise en place.