Mercredi 27 octobre, le ministre des Transports malgache, Rolland Ranjatoelina, a annoncé que le gouvernement réfléchit à la possibilité d’exploiter un second aéroport international. Le site choisi se trouve à quelques kilomètres d'Antsiranana, la plus grande ville au nord du pays. L’idée n’est pas de construire un aéroport tout neuf, mais de réhabiliter et moderniser l’ancien aérodrome militaire d’Andrakaka ayant servi à l'armée française. Cet aéroport présente de nombreux avantages. A moins de neuf heures de vol de Paris –contre plus de dix, à partir de l’actuel aéroport international d’Ivato-Tananarive-, une heure des Seychelles et de l'île Maurice, il se situe sur l'axe des principales voies aériennes empruntées par les grandes compagnies étrangères. De plus, il dispose déjà d’une piste d'atterrissage de 2.400 mètres de longueur et de 44 mètres de largeur ainsi qu'un parking pour aéronefs de 5 hectares. Ainsi, il pourra accueillir les vols long-courriers des compagnies internationales qui, aujourd’hui, ne peuvent atterrir qu’à Ivato. S’il arrive à terme, ce projet offrira à la région nord de Madagascar une opportunité économique importante, notamment touristique. En effet, cet aéroport éviterait les désagréments causés aux touristes qui sont souvent obligés de passer par Antananarivo avant de joindre leur destination de villégiature dans cette partie nord du pays.