Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Publié le 7 octobre 2010 à 11h00 par François Duclos
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dany a commenté :
7 octobre 2010 - 12 h 55 min
que ce soit Airfrance ou le constructeur, la documentation doit être en français. Air France aurait du l’exiger de Boing ou Airbus pour etre en conformité avec la loi
Enrique a commenté :
7 octobre 2010 - 13 h 32 min
Les pilotes ne devraient pas être bilingue ?
serge a commenté :
7 octobre 2010 - 15 h 09 min
Le fait d’utiliser l’anglais en aéronautique permet justement qu’il n’y ait aucune interprétation lors de la traduction. Tous les pilotes du monde ont ainsi la même documentation, ce qui est un progrès au niveau de la sécurité.
Le syndicat ALTER n’a d’autre but que celui d’emm…. la direction d’AF.
Il est curieux de voir que certains syndicalistes s’ingénient à alourdir les charges payées par leur entreprises, sans qu’aucun bénéfice ne soit perceptible pour leurs mandants…..
novlangue a commenté :
7 octobre 2010 - 17 h 12 min
Bonjour,
Un pilote de langue maternelle anglaise a droit à la documentation technique de l’avion dans la langue qu’il comprend le mieux la sienne. Cet état de fait crée une situation discriminatoire vis à vis des non anglophones de naissance. A compétence égale les entreprises recrutent ceux qui ont la meilleure note en anglais ou des “english mother tongue”. La plupart de nos concitoyens ne sont pas informés des enjeux sociaux économiques.
Avant de critiquer les organisations syndicales qui luttent pour maintenir le français comme langue de travail en France, il faudrait lire à minima les ouvrages de David Graddle “tthe future of english” et “English Next” dans lesquels il perçoit le risque du rejet de la langue anglaise .
Vivent les syndicalistes qui posent la question de la langue au travail !
Paul a commenté :
7 octobre 2010 - 17 h 29 min
Dans le recrutement de nos “chers” pilotes, il est réclamé de satisfaire à un niveau de connaissance de l’anglais.
C’est effectivement la cheville ouvrière de toute la documentation aéronautique. C’est ce qu’utilise tous les pilotes qui officient dans le monde entier. Grâce à cela, on peut tous communiquer, se comprendre et garantir l’homogénéité.
Que des pilotes réclament un tel retour en arrière est affligeant, ridicule et on peut réellement penser que cette attitude est plus dictée par de la mauvaise foi que par pur souci de la recherche du progrés.
On peut imaginer qu’un pilote maîtrise ses procédures et ne passe pas son temps dans les manuels pour savoir comment réagit sa machine. A moins que ce pilote n’est de qualification qu’un brevet de pilotage sur console de jeux !
Dans leur contrat de travail, il est pratiquement sûr que l’usage de la langue anglaise est notifiée.
Pauvre tribunal que celui qui fait référence à une loi populiste qui n’a pas vraiment laissé sa marque !
laurent a commenté :
7 octobre 2010 - 21 h 32 min
Les communications entre aéronefs et les stations au sol sont codifiées et réglementées dans le but d’éviter les erreurs d’interprétation. Elles sont concises, précises et font appel à une phraséologie conventionnelle. Elles se déroulent en général dans la langue du pays survolé ou en langue anglaise.
Il existe sept langues aéronautiques officielles (anglais, français, chinois, russe, arabe, espagnol et indien). L’anglais reste la langue ‘’’internationale’’’ officielle utilisée quand aucun membre d’équipage ne parle l’une des autres langues. Dans le cas qui nous occupe, il est évident que l’anglais doit être la langue commune même si en France beaucoup de PNT sont très limités ! Malheureusement, je considère que les PNT doivent avoir un niveau d’anglais irréprochable. Il en va de la sécurité aérienne. Cependant, contrairement a ce qu’on veut nous faire croire, la langue la plus parler dans le monde n’est pas l’anglais mais l’espagnol. Allez vous balader à Los Angeles, San Francisco, Houston certain quartiers de Chicago, New York, Atlanta… et même au philippines et vous pourrez juger par vous même. Ah mais j’oublié, pour les USA c’est la langue des pauvres ! Cette oligarchie de la langue anglaise est oppressante, mais que pouvons nous y faire ? Il y a quelques siècles c’était le français dominant… A chacun son tour de dominer le monde !
Bluesky320 a commenté :
7 octobre 2010 - 22 h 21 min
“…l’absence de traduction de certains manuels de pilotes en anglais pouvaient entrainer des erreurs d’interprétation…”: et la traduction ne va pas amener plus d’erreurs d’interprétation peut-être?
En cas d’urgence, de toute façon, tu n’as plus le temps de lire le manuel: tu suis ta check-list! Par exemple “OXY mask PUT ON”: tu vas par faire une thèse là-dessus et te demander ce que le constructeur a bien voulu dire…!!! Tu mets ton masque, point.
Est-ce que l’on va aussi exiger des traducteurs en live des conversations entre contrôleurs (p.ex. américains) et les pilotes français, car il pourrait aussi y avoir des “erreurs d’interprétation”?
Et tous les pilotes francophones travaillant pour des compagnies étrangères, p.ex. au Moyen-Orient, les juges en ont tenu comptes? Faudrait-il aussi traduire les manuels pour ces pilotes?
Autant je suis en général pour l’action syndicale, là Alter veux juste emm… le monde. Ca va coûter un saladier pour rien. Les pilotes français vont passer pour la risée, alors qu’ils ne sont bien sûr pas plus c.. que les autres.
Et ces juges qui n’y connaissent rien qu’y se permettent de juger ce genre d’affaires. Un peu de bon sens! La loi Toubon doit finir à la poubelle dans certains cas.
Pierre a commenté :
8 octobre 2010 - 6 h 59 min
Je suis mécanicien sur A320 à AF. Il nous est demandé un niveau d’anglais technique lu et écrit permettant la lecture de l’AMM(doc constructeur) et les réponses à l’ATL(log book). Il est parfois difficile de comprendre une plainte ATL rédigée en anglais par un français qui ne maîtrise pas cette langue et les erreurs d’interprétation sont peu fréquentes heureusement. Une explication orale(en français) par l’équipage clarifie la situation. Pourquoi compliquer notre travail et perdre de précieuses minutes en effort de traduction? Les faux-amis sont nombreux en anglais (même technique) et la complexité de certaines taches de maintenance gagneraient en clareté avec une traduction officielle. A la maintenance nous avons donc le même problème que les PNT avec cette doc en anglais…
Tweety a commenté :
8 octobre 2010 - 9 h 33 min
Les préoccupations des instances supposées défendre les intérêts de la profession sont vraiment lamentable mais tellement peu surprenante, c’est encore et toujours qui en a la plus grosse.
Mais jeter la faute sur les constructeurs l’est tout autant.