L’UNPL-R'Way, un syndicat minoritaire de pilotes d’Air France a appelé ses pilotes à refuser de prendre les commandes d’avions équipés de radars météo Honeywell si « les conditions de vol ne permettent pas un vol en toute sécurité ». Le radar météo Honeywell est désormais un sujet sensible comme l’était la sonde Pitot, revendiquée par beaucoup comme étant responsable du crash du Rio-Paris d’Air France le 1er juin 2009. Le radar Honeywell qui est censé détecter les cellules orageuses équipent une dizaine d’Airbus A320. Il serait à l’origine de dysfonctionnements signalés en juillet de cette année : « un défaut de détection et (une) ergonomie problématique ». La direction d’Air France ne suit pas l’inquiétude du syndicat, déclarant qu’une « étude avait conclu à la conformité réglementaire des radars Honeywell ». Elle a cependant accepté de rencontrer le syndicat et devrait annoncer une mesure de compromis afin d’éviter l’annulation de vols de ses A320 équipés de radars Honywell. La compagnie aérienne australienne Qantas est aussi citée dans un document sur ses fameux radars pour les avoir changés  après que 7 de ses passagers aient été blessés en traversant une zone de turbulence.