Des centaines de passagers en partance pour la Grèce étaient bloqués à Roissy depuis dimanche en raison d’une grève des contrôleurs grecs. Ce n’est finalement que ce matin, lundi, qu’ils ont pu décoller. Dimanche, quatre vols vers la Grèce avaient été annulés selon ADP. Un autre vol a été mis en place pour permettre aux passagers bloqués de partir à Rhodes, leur destination finale. Cet avion, affrété par la compagnie aérienne Europe Airpost, est parti avec un retard d’une heure ce qui a suscité jusqu’au bout de l’inquiétude chez les passagers. «Nous avons enfin embarqué. Nous n'avions encore aucune certitude que l'avion allait bien décoller. Nous sommes restés un moment devant la porte d'embarquement après avoir enregistré nos bagages, avec peu d'informations», témoignait un passager. La veille, ils avaient déjà passé toute la journée dans l’incertitude alors que leur vol devait partir tôt dans la matinée. En fin de journée, Europe Airpost leur a annoncé que leur vol décollerait le lendemain matin. Finalement, ils ont pu partir mais la situation est loin d’être revenue à la normale en Grèce. A l'aéroport international d'Athènes le trafic est très perturbé. Cette grève des aiguilleurs du ciel a entrainé lundi matin 42 retards au départ. «Les retards ont atteint 30 minutes mais la situation pourrait se dégrader au fil de la journée», a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'aéroport international d'Athènes. Dimanche, sur 294 départs, trois vols ont été annulés et 186 ont subi des retards, dont 115 de plus d'une demi-heure. Les grévistes réclament «de ne plus dépendre de l'aviation civile et de créer un organisme distinct et flexible pour gérer le budget provenant des taxes que les compagnies aériennes paient aux aéroports, afin d'améliorer et répondre aux évolutions du trafic aérien en Europe», avait expliqué dimanche à l'AFP Anguélos Sotiropoulos, président du syndicat grec des aiguilleurs du ciel.