Les enquêteurs ont localisé l’enregistreur de conversations du cockpit du Boeing d’Air India Express qui s’est écrasé samedi à Mangalore, tuant 158 personnes. La découverte de l’enregistreur de conversations devrait faire avancer l’enquête sur les raisons de la catastrophe, d’autant que l’erreur humaine semble pour l’instant privilégiée. Le Boeing 737-800 de la low cost Air India Express s’est écrasé à l’atterrissage sur l’aéroport Bajpe de Mangalore, sur la côte sud-ouest de l’Inde, tuant 158 personnes. Seuls huit passagers sont sortis vivants des décombres de l’appareil, qui est sorti de piste et s’est écrasé en contrebas, prenant feu à l’impact. Parmi les victimes se trouvent seize membres de la famille d’un homme d’affaires indien, qui devait embarquer à bord d’un avion reliant Mumbai à Mangalore pour assister à des funérailles quand la catastrophe est survenue. L’accident de la filiale de la compagnie nationale Air India est le premier accident majeur en Inde depuis presque dix ans. La piste de l’aéroport Bajpe avait été rallongée en 2006, et a accueilli depuis quelques 32 000 vols. L’équipage ne se trouvait pas en terrain inconnu: le pilote Serbe y avait effectué 19 atterrissages, et le copilote indien 66. Mais des premiers rapports officieux parlent d’un atterrissage trop tardif et à trop grande vitesse. Seul l’examen de l’enregistreur de conversations du cockpit, puis de celui des données du vol quand il sera retrouvé, permettra de savoir réellement ce qui s’est passé.