La direction de British Airways a rejeté dimanche l’offre du syndicat Unite (syndicat du personnel navigant de British Airways) pour éviter la grève devant débuter demain matin. Le conflit porte à l'origine sur les revendications salariales et les conditions de travail du personnel de cabine. Unite avait annoncé dimanche après-midi que l'appel à l'arrêt de travail serait levé in extremis si la direction s'engageait à rétablir les avantages des salariés en matière de voyages. "Remettez en place les avantages du personnel maintenant et je suspendrai la grève aujourd'hui", avait déclaré samedi Tony Woodley, co-secrétaire général d'Unite à la direction de la compagnie aérienne britannique. British Airways avait alors fait part de sa "surprise" et précisé qu'elle était toujours prête à discuter. L'arrêt de travail du personnel de cabine doit commencer lundi à minuit et se poursuivre pendant cinq jours. Le syndicat a également prévu de nouvelles périodes de cinq jours de grève à partir du 30 mai et du 5 juin, si les négociations n’avançaient pas d'ici là. "Nous avons déjà offert de rétablir les concessions sur les voyages pour le personnel de cabine une fois que tous les éléments de notre offre auront été mis en œuvre", avait affirmé de son côté British Airways dans un communiqué. Mais apparemment, cela n’a pas suffit à rassurer les salariés. Faute d'accord, la compagnie prévoit pour les prochains jours un programme normal de vols à partir des aéroports londoniens de Gatwick et de City. Mais seulement 60% des vols long-courriers et 50% vols des moyen-courriers depuis Heathrow, a précisé un porte-parole de British Airways.