Après Lufthansa et KLM, Air France a effectué à son tour dans l’après-midi du dimanche 18 avril un vol test entre Paris et Toulouse. Aucun dommage sur le fuselage ou sur le moteur n’aurait été relevé selon de premières sources. Une reprise des vols depuis Toulouse et Pau a même été annoncée par Air France. Air France a fait décoller un appareil Airbus test à 14 heures depuis l’aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle. Il a atterri une heure plus tard à Toulouse où Air France possède un important centre de maintenance. Le fuselage, les vitres du cockpit et surtout les moteurs sont en cours d’inspection. Des boroscopes, appareils permettant de voir dans des endroits extrêmement petits et difficiles d’accès, ce qui est le cas pour le cœur des réacteurs d’avion sont utilisés dans la recherche de dommages éventuels. Pour Air France, il s’agit de déterminer si des vols à plus faible altitude (en dessous de 8000 mètres) peut se faire sans dommage. Les premiers résultats semblent rassurants puisque une reprise des vols demain lundi 19 avril ont été annoncés par Air France à partir de l’aéroport de Toulouse et Pau. Les départs depuis la ville rose décolleront à partir de 11 heures « si les conditions météorologiques le permettent » en direction de New York, Fort de France, Sao Paulo,  Fort de France, Dakar, Saint Denis de la Réunion, HONG Kong et depuis l’aéroport de Pau en direction de Dubaï. Au sud d’une ligne Bordeaux Nice, les aéroports ont été rouverts après avoir été fermés dans la journée. Plus d’une dizaine de vols test ont déjà été opérés samedi et dimanche 17 et 18 avril par Lufthansa et KLM. Différents couloirs et altitudes ont été expérimentés, de 3 000 à 13 000 mètres. L’altitude de croisière d’un avion se situe habituellement aux alentours de 10 000 mètres. "Nous n'avons rien décelé d'anormal, rien pendant le vol, rien pendant la première inspection à terre" a alors déclaré Peter Hartman, directeur général de KLM.