La paralysie du trafic aérien coûte 200 millions de dollars (148 millions d‘euros) aux compagnies aériennes selon l’IATA (Association internationale du transport aérien). La paralysie du transport aérien coûtera certainement plus cher aux compagnies nationales qu’aux compagnies low cost en raison des coûts salariaux plus élevés de ces premières d’une part (ils représentent 30 % du chiffre d’affaires pour Air France, 23 % pour Lufthansa ou 24 % chez british Airways contre un peu plus de 10 % pour Ryanir ou easyJet) et des coûts annexes offerts par les compagnies nationales (200 000 euros de frais d’hôtel pour Air France rien que pour la dernière nuit de vendredi à samedi). Malgré tout, le manque à gagner sera considérable. L’IATA a annoncé que Eyjafjallajokull, le volcan islandais coûte 200 millions de dollars par jour (148 millions d’euros) par jour à l’ensemble de ces compagnies. A ces coûts, il faut ajouter  ceux liés au déroutement des avions ainsi que la prise en charge des passagers au sol. Air France a réservé 2 000 chambres d’hôtel pour ses passagers en attente de correspondance à Roissy Charles de Gaulle dans la nuit du 16 au 17 avril. En outre, l’obligation faite aux compagnies de rembourser les billets aux voyageurs n’est pas prise en compte par les assurances. Olivier Fainsilber, spécialiste du transport aérien au cabinet Oliver Wyman, estime à 30 millions par jour pour Air France et 25 millions par jour pour British Airways.