Lundi 1er avril, un Airbus de la compagnie Swiss  a été contraint d’annuler son décollage en raison de trois pneus crevés sur l’aéroport de Hong Kong. Aucun passager n’a été blessé. L’Airbus de la compagnie Swiss était engagé sur la piste et s’apprêtait à décoller. Mais il a finalement dû se résoudre à rebrousser chemin et d’annuler sa procédure de décollage en raison de trois pneus crevés. Les 226 passagers s’en sortent indemnes excepté peut-être une bonne frayeur à l’idée de ce qui aurait pu se passer si l’avion avait poursuivi son décollage. Comme pour le Concorde d’Air France (en tous les cas dans l’hypothèse retenue par l’accusation et par le Bureau d’enquêtes et analyses), les pneus crevés ont entraînés des dommages sur le fuselage de l’appareil. Dans le cas de la compagnie suisse, des morceaux de jante se sont déplacés et ont endommagé le réacteur, a précisé un porte parole de Swiss. (Dans le cas d’Air France, les projections dues à l’éclatement du pneu auraient entraîné le percement du réservoir qui se serait enflammé). L’avion de la compagnie helvétique était encore hier à Hong Kong pour réparations. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'incident.