A partir de samedi prochain 20 mars, le personnel navigant se mettra en grève pour au moins 7 jours. Des analystes prévoient une perte de 22 millions d’euros par jour pour la compagnie aérienne, qui prend des précautions pour assurer un maximum de vols malgré tout l’absence de personnel. Le syndicat Unite a annoncé deux vagues successives : une première grève à partir du 20 mars et pendant trois jours consécutifs, puis une seconde du 27 au 30 mars. Une troisième menace pèse sur British Airways puisque le 14 avril, un arrêt de travail pourra être à l’ordre du jour si les syndicats ne se satisfont pas des accords proposés par la direction de British Airways. « Ceci devrait coûter à British Airways environ 20 millions de livres (22 millions d’euros) par jour », a déclaré Stephen Furlong, analyste spécialisé dans le transport aérien chez Davy Stockbrokers. Pour comparaison, les quatre jours de grève de Lufthansa (avant leur suspension à l’issue du premier jour) avaient été estimés à 25 millions de déficit par jour pour la compagnie allemande. Afin d’éviter des pertes trop considérables, British Airways se prépare depuis plusieurs mois à l’éventualité d’une grève massive de son personnel navigant. Un millier d’employés de la compagnie anglaise ont été formés en formation accélérée afin de pouvoir remplacer le personnel navigant en grève. En outre, British Airways s’est assurée de l’exploitation de 23 avions de compagnies de charters avec leurs équipages. Ainsi, le président de British Airways estime que 50 à 70 % des vols pourraient être assurés, avec peut-être des services repas à bord réduits à leur forme basique. Tous les vols de London City Airport ainsi que ceux des long-courriers de Gatwick devraient être assurés. Depuis l’aéroport d’Heathrow, la moitié des longs courriers dont ceux des 777 seront également assurés.