EasyJet lance sa 18è liaison au départ de Nice à destination de Rome. Son objectif annoncé est de capter 50 % du trafic. EasyJet aime bien Nice et son climat méditerranéen. Déjà 17 lignes existantes, 20 % du trafic passagers total détenu, soit 2 millions de passagers transportés par la low cost sur les presque 10 millions de passagers que comptabilisent le trafic niçois. Et puisque tous les chemins mènent à Rome, elle inaugure sa 18è liaison en reliant la capitale italienne. 6 rotations hebdomadaires (tous les jours de la semaine à l’exception du samedi) seront effectuées par un Airbus A317 d’une capacité de 156 sièges. Le billet d’entrée aller-retour s’élève à 55 €. Easy Jet ne la cache pas : son ambition est de rafler des parts de marché sur cette destination à ses concurrentes. Air France effectue 16 rotations hebdomadaires en code share avec Alitalia et Blu Express 5 vols par semaine. L’axe Nice-Rome totalise 168 000 passagers. Mais le marché peut encore croître estime François Bacchetta, directeur général d’EasyJet en France qui voit dans cette ouverture de ligne et grâce aux relations historiques qu’entretiennent les deux villes « un marché à fort potentiel ». Il apprécie aussi « la politique tarifaire très incitative mise en place par l’aéroport de Nice afin d’aider les compagnies face à la crise. Blu Express a réagi à l’arrivée de la low cost au logo orange en instaurant depuis décembre des tarifs aller-retour promotionnels entre les deux villes à partir de 50 €. Un tiers des 9,8 millions de passagers de l’aéroport de Nice empruntent des vols low cost.