Le Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) va lancer l’opération de la dernière chance pour retrouver l’épave de l’Airbus A330 du vol 447 Rio-Paris ainsi que ses boîtes noires. Si on ne retrouve pas les boîtes noires, l’enquête du BEA (Bureau d’enquêtes et analyses) risque de rester au point mort, selon l’avis même du directeur du BEA, Jean-Paul Troadec. C’est pourquoi l’opération de la dernière chance est mise en place ces jours. La zone de recherches a été divisée par dix pour ces nouvelles recherches. Deux bateaux seront utilisés, avec robot et sonar. Leurs recherches s’étendent sur une surface de 1500km2 et une profondeur de 4000mètres au nord-ouest de la dernière position connue de l’avion. Le coût estimé des recherches, estimé à 10 millions d’euros sera partagé à part égale par Air France et Airbus. Le BEA a préparé pendant de longs mois cette nouvelle phase de recherches. Il faut dire qu’elle est vivement critiquée par le syndicat des pilotes et reste sous la pression des familles de victimes  (228 personnes décédées). L’espoir reste présent bien que ténu : « On aurait pu avoir un espoir au début (...). Mais là, il y a trop peu d'indices sur où se trouve l'épave et les fonds sont trop tortueux. C'est les Alpes là-bas! » a lancé Frédéric Gauch, directeur des opérations marines de la Comex, qui fabrique notamment des sous-marins d'observation. Si cette nouvelle phase de recherche aboutit à repérer les boîtes noires, il reste à espérer que l’exploitation des données qu’elle contient sera possible.