Transavia, la filiale d’Air France pourrait développer quatre liaisons de province à province. Si ce projet se réalise, EasyJet et Ryanair se verraient alors soumises à une plus vive concurrence. EasyJet et Ryanair sont de rares compagnies à accroître leur activité, indifférentes à la période de crise que connaissent nombre de compagnies aériennes. Selon une information parue dans La Tribune ce matin, Air France, par le biais de sa compagnie low cost Transavia, se serait décidée à venir la taquiner sur des liaisons domestiques. Le projet, du nom de Mimosa, consiste à baser le siège de Transavia à Nice afin de lui faire assurer des liaisons province à province. Ces liaisons dites transversales font l’objet d’une forte activité chez les low cost. Quatre lignes seraient concernées. Elles sont aujourd’hui assurées par les filiales d’Air France Britair et Regional, mais sur un mode déficitaire. L’arrivée de la low cost d’Air France pourrait changer la donne et remettre les comptes à l’équilibre sur ce type de liaisons. En plus de puiser dans le trafic passagers de Ryanair et Easyjet, un autre objectif est de réduire de 20 % le coût des escales sur le réseau français. Air France n’a pas confirmé l’information. Il faut dire que des accords existent entre la compagnie mère et la low cost. Ils précisent que Transavia ne peut venir se positionner sur des  lignes assurées sous pavillon Air France. Or, c’est le cas des vols de Britair et Regional. Joël Ricci