Ryanair fait encore parler de lui suite à l’utilisation de nouvelles cartes de crédit devenues payantes… Ryanair vient de se faire épingler par le gendarme de la concurrence du Royaume-Uni, l’Office of Fair Trading (OFT) qui l’accuse de faire surpayer au client les frais des cartes de crédit. Jusqu’au 31 décembre 2009, Ryanair proposait à ses clients d’opter pour une carte de paiement gratuite Visa Electron. Début 2010, changement de prestataire : c’est désormais la Mastercard Prepaid, un autre partenaire gratuit de Ryanair. Réveil brutal et inattendu pour les anciens utilisateurs de la Visa Electron, ils doivent désormais verser 5 livres par achat, soit comme pour les autres cartes de crédit. Colère de John Fingleton, le patron de l’OFT britannique, qui n’est pourtant pas connu pour s’exprimer aussi vertement. « Puériles » sont les comportements de la compagnie irlandaise Ryanair a-t-il déclaré à  The Independant. Surtout que dans l’utilisation de cartes de crédit payantes, les frais n’apparaissent qu’en fin de transaction. Autre pratique « dans la zone grise de la légalité »  selon ce gendarme de la concurrence : les frais d’assurance inclus dans le prix des billets interdisent le libre-choix du passager de s’assurer ou non. Ryanair, dont  les billets restent bon marché malgré ces agaçants surcoûts, reste visiblement peu affectée par la démonstration de l’OFT. Il a effrontément répliqué à John Fingleton en lançant lundi 4 janvier 2010 une vente promotionnelle d’un million de sièges à quatre livres. Elle l’a baptisé « Tarif Fingleton ». Joël Ricci