Après la tentative manquée d’attentat contre le vol Amsterdam-Détroit, l’aéroport hollandais va acheter 60 scanners corporels. La sécurité hautement technologique pénètre chaque jour un peu plus les aéroports. Ainsi, l’aéroport Schipol d’Amsterdam a annoncé lundi 4 janvier, l’achat de 60 scanners corporels. C’est par cet aéroport qu’avait transité l’auteur de la tentative d’attentat contre le vol du 26 décembre 2009 de la Northwest Airlines transportant 278 passagers. Jan Nijhuis, directeur général du groupe Schiphol , a déclaré dans un communiqué que les services de l'aéroport utilisaient déjà 15 de ces appareils, et que 60 autres avaient été commandés. Ils seront utilisés « sur ordre de l’agence anti-terrorisme » pour tous les vols à destination des Etats-Unis. Aux Etats-Unis, une vingtaine d’aéroports sont déjà équipés de scanners corporels. Le Nigeria, l'Italie et la compagnie aéroportuaire britannique BAA ont également annoncé leur intention d'avoir recours aux scanners corporels. Les scanners corporels permettent de voir à travers les vêtements. Leur utilisation systématique a donc créé la polémique car les utilisateurs peuvent découvrir toute l'anatomie des voyageurs. Et ironie de l'histoire: cette technologie est apparue il y a deux ans, précisément pour éviter les situations embarrassantes de fouilles corporelles où l'agent de sécurité est obligé d'entrer en contact physique avec le passager. Joël Ricci