Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Airbus veut finaliser les commandes pour l’A380
Publié le 11 septembre 2013 à 19h00 par Joël Ricci
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gordon24 a commenté :
12 septembre 2013 - 8 h 57 min
Ca sent surtout la course des septembre pour eviter de marquer un zero pointé fin decembre au moment du bilan de l’année…
Marc a commenté :
12 septembre 2013 - 11 h 01 min
Si je ne me trompe pas, un passager Dreamliner coûte moins cher qu’un passager A380 ?
Si cela est bien le cas, le ralentissement pourrait facilement s’expliquer: maintenant que le Dreamliner est “enfin” sorti, après un énorme retard, les compagnies attendent la fin des “soucis” Dreamliner pour se décider probablement alors en faveur de ce dernier plus économe.
Avant sa sortie, l’A380 avait plus de succès car il était la seule “solution” d’économie par rapport aux appareils vendus sur le marché.
Et aussi, en plus, un Dreamliner nécessite moins de passagers qu’un A380 pour être rempli et rentable en exploitation … avec la crise du transport aérien actuel, c’est un avantage de plus pour Boeing. Il faudra attendre le A350 chez Airbus pour répondre à cela.
Et un Dreamliner ne nécessite pas d’aménagement particulier d’aéroport pour pouvoir être accueilli: il peut se poser quasi partout dans le monde avec donc une flexibilité commerciale pour les compagnies qui peuvent modifier ou ouvrir des routes sans se soucier d’équipement particulier.
Et la flexibilité d’assurer plus de vols, et d’horaires donc, est un avantage aussi … du moins sur des aéroports qui ne sont pas à saturation.
Le seul “gros” avantage actuel de l’A380, c’est de pouvoir amener plus de passagers sur un même vol et donc d’augmenter le trafic passagers sur des aéroports à saturation. Et un second avantage de l’A380 aussi: il a fait ses maladies de jeunesse, lui, contrairement au Dreamliner où on peut se poser de grandes questions.
Quel avenir finalement pour l’A380 ?
Le seuil de rentabilité de production sera-t-il atteint ?
A suivre …
EasyJet a commenté :
12 septembre 2013 - 11 h 44 min
+1
Et si le marché des gros porteurs ne se limitait à l’avenir qu’à des lignes à très fort trafic?
Il est vrai qu’avec un range légèrement supérieur et une consommation largement inférieure à l’A380, le 787 a de nombreux atouts économiques pour contrer la force de frappe de l’A380. Cependant, le degré de maturité des deux appareils n’est pas le même; ce qui peut être un frein pour les compagnies et un argument de poids pour Airbus.
SI l’on regarde du côté de l’exploitation, un 787 ou A359 sera toujours plus flexible, pour le même prix d’achat global, un exploitant pour alors soit opérer plus de fréquences sur une même ligne, soit diversifier ses destinations, avec un emport global équivalent en terme de PAX transportés.
Tout est question de choix des compagnies au fond. Celà dit, je souhaite vivement que l’A380 continue à être commandé, il serait dommage qu’un avion de ce type soit rangé au placard après moins de 10ans d’exploitation; plus de commandes, plus de nécessité industrielle de production, donc plus d’intérêt à poursuivre un programme déjà largement déficitaire.
hclaudepie a commenté :
12 septembre 2013 - 11 h 40 min
@Marc : “Et un dreamliner ne nécessite pas d’aménagement particulier pour pouvoir être accueilli…”
Ça n’empêche pas Emirates d’ouvrir à tour de bras des liaisons en A380 tout autour du monde… Il doit bien y avoir plus d’une centaine d’aéroports pouvant l’accueillir à ce jour dans le monde. Le fait d’avoir une flotte de très gros porteurs 100% A380 ne semble pas gêner Emirates dans ses visées expansionnistes..
EasyJet a commenté :
12 septembre 2013 - 11 h 46 min
@hclaudepie -> Tout est possible lorsque le portefeuille reste bien garni. Qu’en sera t’il dans 10 ou 20 ans?
Malgré un positionnement très fort d’Emirates sur l’A380, on peut également noter que leur développement passe par une très grosse flotte de B777, pour du point à point sans doute moins rentable que les 20 grosses liaisons opérées en A380 aujourd’hui.
Marc a commenté :
12 septembre 2013 - 12 h 35 min
N’oublions pas aussi les droits de trafic supplémentaires accordées par la France à Emirates sur Paris en “échange” de l’achat de ces A380 … il y a donc un intérêt majeur pour Emirates dans ce choix qui lui permet une position plus “imposante” sur le marché européen et français en particulier (qu’il n’aurait jamais obtenu sans achat de ces A380), au détriment en particulier d’Air France qui se plaint ouvertement de cet outil de commercialisation qu’elle juge déloyal dans une lettre ouverte envoyée récemment au Premier Ministre.
A cela, il faut aussi remarquer que si Emirates devait stationner tous ces A380 à Dubaï, cela serait impossible maintenant et qu’il faut “jongler” pour ne pas qu’ils s’y retrouvent tous en même temps.
Et puis n’oublions pas que dans cet exemple, taxation, coût carburant et main d’œuvre sont très différents sur le sol de Dubaï et que cela peut rendre certaines choses possible à Emirates et pas à d’autres compagnies.
Allons a commenté :
13 septembre 2013 - 10 h 27 min
3 rotations sur Paris ce n’est pas énorme comparé aux 5 rotations de Turkish airlines , compagnie en pleine expension qui table sur le développement de son hub à Istanbul.
Marc a commenté :
13 septembre 2013 - 11 h 57 min
3 rotations en A380 … cela fait bien plus de passagers que 5 rotations de Turkish Airlines. Mais Turkish Airlines a de grandes ambitions, c’est vrai.
Voyageur a commenté :
12 septembre 2013 - 17 h 31 min
Je vois bien des aéroports saturés, comme LHR, JFK, LAX, SFO, SIN “obliger” les compagnies à réduire les rotations et utiliser des appareils plus grands…