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ADP récompensée pour sa lutte contre les émissions de CO2

Publié le 11 septembre 2013 à 09h00 par Joël Ricci

6 commentaires

©ADP

Les efforts d' Aéroports de Paris (ADP) en matière de réduction des gaz à effet de serre sont à nouveau récompensés par l'ACI Europe* qui renouvelle le niveau 3 de l'Airport Carbon Accreditation pour les aéroports de Paris-Orly et de Paris-Charles de Gaulle, et le niveau 2 pour Paris-Le Bourget indique ADP dans un communiqué du 10 septembre 2013.. « Ces certificats illustrent la poursuite de nos efforts pour limiter les émissions liées à notre propre consommation d'énergie mais aussi l'aboutissement d'actions collaboratives avec nos partenaires. Nous sommes dans la droite ligne de nos engagements de réduire nos émissions de CO2 de 25% entre 2009 et 2015 », explique Didier Hamon, Secrétaire Général du Groupe, en charge de l'environnement. Engagées dans ce programme de certification depuis 2010, les plates-formes parisiennes de Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle se situent ainsi dans le peloton de tête des aéroports européens dans la lutte contre le changement climatique. Plusieurs nouveaux projets d'envergure ont contribué récemment à la poursuite de la limitation des émissions, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables : · La mise en service d'une centrale biomasse au 4ème trimestre 2012 à Paris-Charles de Gaulle, qui produira à terme 25% des besoins de chauffage de l'aéroport. · L'arrivée des premiers véhicules électriques en octobre 2012 (Renault Kangoo Z.E et Peugeot Ion) : Aéroports de Paris prévoit d'acquérir près de 200 véhicules électriques d'ici 2015. · La mise en service en 2013 d'une centrale photovoltaïque ou "ferme solaire" à Paris-Charles de Gaulle. Sur une surface totale de 4000 m², cette centrale solaire "au sol" permettra de produire annuellement 157 MWh d'électricité qui seront directement injectés dans le réseau d'Aéroports de Paris. Cet équipement va permettre d'économiser 7 tonnes de CO2 par an. L'Airport Carbon Accreditation est un programme de certification en matière de gestion carbone mis en place par l'ACI-Europe, l'organisation professionnelle des aéroports. Cette certification évalue et reconnait la démarche entreprise par les aéroports afin de réduire leurs émissions en gaz à effet de serre et exige une vérification par un tiers indépendant. Elle comprend 4 niveaux d'accréditation : - Niveau 1 ou Cartographie : le gestionnaire d'aéroport détermine les sources d'émissions directement liées à son activité et calcule les émissions de CO2 équivalentes. - Niveau 2 ou Réduction : le gestionnaire d'aéroport démontre l'existence d'un plan de gestion du carbone (politique, objectifs, organisation, suivi, formations du personnel mis en place dans ce domaine). Il doit par ailleurs démontrer une réduction de ses émissions de CO2. - Niveau 3 ou Optimisation : prend en considération les émissions dites indirectes du gestionnaire d'aéroports (trafic aérien et routier). Il doit démontrer qu'il a une politique incitative en matière de réduction du C02 auprès de ses parties prenantes. - Niveau 4 ou Neutralité carbone : le gestionnaire d'aéroport compense ses émissions directes par un programme certifié. *L'ACI-Europe est la branche européenne de l'association professionnelle mondiale des gestionnaires d'aéroports Airport Council International (ACI). L'ACI-Europe réunit plus de 400 aéroports dans 46 pays européens.

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Commentaire(s)

Flop a commenté :

11 septembre 2013 - 9 h 39 min

Si seulement on pouvait récompenser ADP pour l’amabilité de son personnel (quand on le trouve), la signalétique, la qualité de ses prestations, la propreté des toilettes, la facilité d’utilisation de ses plate-formes et des voies d’accès à ses aérogares et la rapidité de la livraison des bagages…. ça serait le rêve non?

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1. allons a commenté :
  
  11 septembre 2013 - 10 h 31 min
  
  Vous avez tout à fait le droit de vous plaindre de tout sauf du réseau routier (accès EST en particulier) qui est de la responsabilité de l’état et de la livraison des bagages qui est opérée par les compagnies ou leurs sous traitants. Pour la petite histoire la signalétique est conforme aux standards internationnaux et les blocs sanitaires sont en cours de rénovation. Paris ne c’est pas (re) fait en un jour…
  
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  1. Flop a commenté :
    
    11 septembre 2013 - 16 h 22 min
    
    L’aéroport de Roissy a été “pensé” dans les années 60. Quand une autorité aéroportuaire n’est pas capable d’intégrer 50 ans à l’avance les voies d’accès nécessaires – quelles soient routières ou ferroviaires – à l’accueil des 100M de pax/an initialement prévus, CE N’EST PAS FORT!. Quant au boyau d’étranglement routier – une seule et unique voie d’accès pour rejoindre les terminaux 2E et 2F, c’est bien le fait des “concepteurs” de la plate-forme… D’autres autorités aéroportuaires de part le monde ont financé ou co-financer, dès leurs conceptions, des réseaux ferroviaires rentables et efficaces (et oui, c’est possible). Bizarrement, pas ADP, qui a mis 40 ans pour mettre en service (après les déboires du SK de Soulé) un service de navettes automatiques entre ses terminaux et les parkings… coût de l’opération, plusieurs dizaines de millions d’euros pour abandonner à quelques semaines de l’inauguration le SK et le remplacer deux ans après par le VAL. Bravo aux polytechniciens d’ADP! S’agissant des toilettes, cela fait juste 20 ans que tout le monde s’en plaint (il était temps), mais elles demeurent toujours trop exigües et on nombre insuffisant. “Expérimentez” les toilettes à l’arrivée du 2C, vous ne serez pas déçu du “voyage”… Pires qu’à la gare du Nord! S’agissant de la livraison des bagages, avec le concept “parti-pris” de la mise en place d’une succession de terminaux “modulaires” qui devaient ouvrir au fur et à mesure de l’augmentation du trafic, 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F (qu’ADP cherchent maintenant à réunir, cherchez l’erreur!), pas étonnant que les exploitants n’arrivent pas à livrer les bagages plus vite. Il s’agit là d’un problème structurel dépendant d’un choix architectural qui s’est révélé vite être une grosse erreur (absence de séparation des flux de trafic, petits modules peu améliorables multipliant les points d’entrée, etc. etc.). ADP auraient embauché le Baron Hausman, on ne souffrirait pas autant en empruntant (pour ma part toutes les semaines) les plates formes de Roissy et d’Orly qui sont probablement les plus “nulles” de la planètes….
    
    PS: Ce n’est pas parce que la signalétique “est conforme aux standards internationaux” (ah bon? lesquels?) qu’elle est lisible et efficace. C’est si vrai qu’ADP va re-modifier pour la nième fois la très récente signalétique adoptée à Roissy 1…
    
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Allons a commenté :

11 septembre 2013 - 17 h 03 min

Désolé de vous décevoir mais concernant le SK, ADP n’étant pas expert , a délégué la réalisation du projet à la RATP qui semble t-il n’a pas été à la hauteur. Puis a repris la main avec le CDGVAL avec le succès qu’on lui connait.Concernant les accès routiers et férroviaires je pourrais être d’accord avec vous si vous pouvez me garantir que dans les années 60, et après, les pouvoirs publics n’avaient pas pris d’engagement(non tenus par la suite) quant à la réalisation d’infrastructures de desserte pour la plateforme.(Ex : raccordement EST OUEST de l’A104 au nord de la plateforme toujours attendu depuis 20 ans). Les choix architecturaux de l’aérogare CDG2 ont été décidés conjointement avec notre partenaire AF , conformément aux besoins de cette compagnie , principal occupant de cette installation(et gestionnaire par délégation). Mais il est de coutume pour notre chère compagnie nationale de se plaindre de faits dont elle est à l’origine (J’ai des dizaine d’exemples !).Je ne peux que vous sollicter des éléments de comparaison pour qualifier les plateformes de Paris ainsi. N’oubliez pas de choisir une plateforme conçue dans les années 60 avec la même évolution de trafic…. Bien cordialement …

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Flop a commenté :

11 septembre 2013 - 19 h 13 min

C’est justement ce qu’on reproche à ADP en gros.. “ne pas être un expert”… mais une clique d’Enarques, d’X et de Ponts et Chaussées. Vous avez tout dit! On a vu les dégâts d’un Paul Andreux qui régnait en “maître absolu” sur la maison (3 morts, notamment… la honte!). Ce n’est seulement que sous la Présidence de JP Graff qu’ADP a commencé à se soucier du “client”…. Il était temps, 40 ans après! Hallucinant…. Quant au “succès” (bien tardif) de CDGVAL il est tout relatif, sachant que ce mode de transport hectométrique ne relit même pas le 2G (une des plus grosses absurdités de ces 5 dernières années, une de plus). Donc pour ADP “c’est la faute à Air France” et quand on écoute AF, “c’est la faute à ADP”, refrain bien connu dont tous les passagers pâtissent. 4,3% en moyenne de progression du trafic mondial lissé sur les 15 dernières années, toutes les plates-formes ont peu ou prou connu cette même évolution, et beaucoup d’entre elles ne bénéficient pas de l’espace exceptionnel dont bénéficie Roissy, le plus grand aéroport d’Europe continental en terme d’espace. Quant on voit comment cet espace a été “exploité” on tombe à la renverse, puisque tout est trop petit et “exiguë… Heathrow – sans espace, avec un trafic beaucoup plus dense, sans un doublon de pistes – s’en sort bien mieux. Le T2 d’Heathrow entièrement refait – ex-nihilo – va être un modèle du genre. Chez ADP on pause toujours des cautères sur des jambes de bois, pour preuve la “rajout” entre les deux terminaux toujours “injouables” que sont Orly Sud et Orly Ouest qu’on nous promet…. En effet ça promet… Bien à vous.

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Allons a commenté :

13 septembre 2013 - 10 h 08 min

Comme vous avez l’air intéressé par l’actualité des plateformes je vais vous donner quelques informations : Les pouvoirs publics avaient promis une livraison du CDGexpress, de l’accès EST et du raccordement A104 nord en 2012 !!! Mais vous avez raison c’est le gestionnaire de l’aéroport qui aurait du prévoir que l’état (actionnaire majoritaire d’ADP) ne tiendrait pas ses promesses. La raison pour laquelle le 2G n’est pas raccordé est la suivante : Ce terminal ne devait pas perdurer , il devait être détruit et remplacer par une installation plus importante, toujours conformément aux souhaits du plus gros client de la plateforme. Honnêtement l’hiver dernier ,pendant les épisodes neigeux qui ont traversé l’Europe, si on avait posé la question aux usagers je pense qu’ils auraient largement préféré utiliser les plateformes parisiennes que de rester bloquer à Heathrow fermé plusieurs jours(comme Bruxelles). C’est prendre un raccourcit rapide que d’ expliquer une qualité en berne on mettant en cause des choix architecturaux et en excluant de prendre en compte les considérations boursières des uns et des autres qui consistent à allouer de moins en moins de ressources humaines( Ex :pour enregistrer vos bagages et les décharger et les amener sur les tapis de livraison bagages)au services des passagers.Je ne pense pas que vous soyez de mauvaise foi mais plutot que vous envisagez la situation dans sa périphérie sans avoir tous les éléments à votre disposition. Je suis à votre disposition si vous désirez des compléments d’information. Je me suis gardé d’évoquer les associations de riverains soutenus par des députés en mal de majorité électorale qui ont contribué à parasiter les projets de CDG.

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