L’Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit un trafic de 3,6 milliards de passagers d’ici 2016, soit 800 millions de passagers supplémentaires. Le secteur aérien ne connaît pas la crise, en tout cas vue dans sa globalité.  Ainsi, l’IATA prévoit une hausse annuelle du trafic passagers de 5,3 % entre 2012 et 2016, soit plus de 800 millions de passagers (500 millions sur les différents marchés domestiques et 331 millions à l’international). Malgré les plus fortes croissances qui seront enregistrées par les économies émergentes en Asie-Pacifique (+380 millions de passagers, soit + 6,7 % de croissance par an) qui représentera un tiers très exactement (33%) des passagers dans le monde en 2016 contre 29 % en 2011, en Amérique Latine et au Moyen-Orient, les Etats-Unis resteront le plus grand marché pour les vols domestiques (soit 710,2 millions de passagers). Il en est de même pour les vols internationaux depuis ou vers les Etats-Unis (223 millions de passagers). Mais les Etats-Unis pourraient bien se faire bientôt rattraper un jour car ses taux de croissance, aussi bien du trafic intérieur (+2,6 %) que celui de l’international (+ 4,3 %) sont en deçà de la moyenne internationale (+ 5,2 % pour les marchés domestiques et + 5,3 % pour les vols internationaux). En Europe, la croissance du trafic international sera de + 4,4 % par an. A noter que l’Afrique aura la plus forte croissance passagers avec 6,8 %, (+6,6 % au Moyen-Orient). Tony Tyler, directeur de l'IATA, s’est félicité de ces bonnes estimations, qui stimulent l’emploi et l’économie, mais il a mis en garde les gouvernements afin qu’ils n’étouffent pas l’essor de l’activité aérienne par des mesures fiscales et autres taxes. D’après l’IATA, l'aviation est à l'origine de quelque 57 millions d'emplois et de 2 200 milliards de dollars de revenus.