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Procès : la Charente veut faire payer 850 000 euros à Ryanair
Publié le 24 novembre 2012 à 16h00 par Joël Ricci
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CQFD a commenté :
25 novembre 2012 - 9 h 34 min
Qu’elle soit condamnée à payer
Et que d’autre élus se réveillent ..
Vivement le dépôt de bilan de ces ” flibustiers “
Pschitt a commenté :
25 novembre 2012 - 14 h 49 min
Ben disons aussi que un contrat c’est un contrat,que ça engage les deux parties qui doivent l’honorer jusqu’à terme…
Ce contrat prévoit une subvention donnée pour un service donne…
Si MOL ne peut pas assurer sa part du contrat et qu’il veuille le dénoncer,c’est normal que ça ouvre droit à compensation pour l’autre partie qui se voit mise devant le fait accompli unilatéralement!
Just Biou a commenté :
25 novembre 2012 - 17 h 35 min
C’était un dossier très intéressant. Certaines compagnies low cost mènent leurs affaires avec une efficacité et un cynisme extraordinaires.
Voici ma vision personnelle (ai-je raison ou bien ai-je tort, je ne sais pas) de leur stratégie :
– on démarre avec des lignes reliant des aéroports qui ne sont pas chers,
– on crée des trafics en partie artificiels tout simplement en faisant de l’écrémage sur des marchés qui sont à l’écart des grands aéroports,
– on fait miroiter aux collectivités locales (Conseil général, Chambre de commerce, etc.) le développement de trafics censés apporter de l’activité,
– pour cela on réclame des subventions à ces collectivités ainsi que des taxes d’aéroport pratiquement nulles, c’est le miroir aux alouettes,
– cela permet de générer des bénéfices importants et de développer la compagnie aérienne en achetant de nouveaux avions et en ouvrant de nouvelles lignes,
– une fois qu’on a bien pressé le citron sur un certain nombre d’aéroports et qu’on a à peu près épuisé les possibilités de certains marchés on ferme les lignes qui ne rapportent plus assez de bénéfices,
– on commence à aller dans les grands aéroports et, peu à peu, à établir des programmes beaucoup plus stables avec des fréquences et des horaires se rapprochant de celles des compagnies classiques,
– en même temps, on commence à démarcher la clientèle affaires et on ajoute progressivement des services, si possible payant, pour cette clientèle,
– finalement on arrive à être une compagnie en concurrence totale avec les transporteurs classiques sur pratiquement tous les segments de marché.
C’est ainsi que le piège s’est refermé sur les grandes compagnies qui ont créé le transport aérien depuis plus de 50 ans en Europe ; la situation est assez similaire aux États-Unis.
À côté de cela des dizaines et des dizaines de compagnies low cost se sont créées à travers l’Europe, croyant être capables de développer et de croître. En fait, elles arrivent trop tard car les prémices évoquées ci-dessus ne leur sont plus applicables. C’est pourquoi un grand nombre d’entre elles déposent leur bilan au bout de quelques mois. Elles oublient aussi que les premières compagnies low cost ont mis plus de 15 à 20 ans pour arriver là où elles sont aujourd’hui !
Easy Jet, Ryanair et un petit nombre d’autres compagnies low cost sont dirigées sans aucune éthique et avec beaucoup de cynisme mais elles se révèlent d’une grande efficacité. Elles ont bouleversé structurellement le transport aérien intra-européen.
Je croise les doigts pour que les grandes compagnies classiques (Air France, Lufthansa, British, etc.) trouvent les moyens de s’adapter et de survivre car, même si elles ont certains défauts, elles n’ont pas démérité. Cela suppose quand un certain nombre de sacrifices de la part de leur personnel.
nooland69 a commenté :
26 novembre 2012 - 8 h 30 min
Tres bonne analyse .
Trucmuche a commenté :
28 novembre 2012 - 8 h 49 min
Qu’elle soit bonne est une chose, que AF ne se decide pas à s’adapter à ce type de srtatégie en reconsidérant ses structures de coûts d’exploitation me parait le plus grave…. Mais côté directions et salariés, “on ne fait pas boire des anes qui n’ont pas soif….” !!!
Selon Spinetta, le modéle low cost était un modéle voué à l’échec… Quel visionnaire ! Heureusement il n’a pas osé le même commentaire à l’encontre des compagnies du golf, mais les C… ça osent tout, c’est a cela qu’on les reconnait !
manhattan a commenté :
26 novembre 2012 - 9 h 23 min
Comme toutes les industries, l’aviation est condamnée à s’adapter aux marchés pour survivre. Un modèle valable dans les années 80 ne l’est plus das les années 90 et encore moins 2000.
Vous parlez de cynisme pour évoquer les compagnies low cost, pour rester sur le cas français, que pourrait-on penser du cynisme de la compagnie nationale lorsqu’elle a écrasé la concurrence dans les 80/90 ? Aucune compagnie privée n’a subsisté plus de 20 ans sans avoir été achetée soit par AF soit par un group étranger. Que pourrait-on penser des subventions et aides publiques que AF a reçu de l’état lorsqu’elle se portait au plus mal au début des années 90. Sans compter le favoritiste de l’état quand il s’agit de sa compagnie “fétiche”. Que dire des combines d’AF pour garder ses slots aux horaires saturés ? Et entre autres parmi tout le reste que dire de Transavia qui n’existe que pour écraser la concurrence et qui n’a jamais été rentable ?
La concurrence est dure pour les nouveaux venus, il faut être très solide pour s’attaquer au marché français et européen. Le modèle low cost a été créé aux états unis dans les années 70,
Just Biou a commenté :
28 novembre 2012 - 0 h 43 min
Il y a beaucoup de réflexions à mener sur le transport aérien en Europe et, en particulier, en France. Nous connaissons tous la mauvaise situation de notre balance commerciale et l’intérêt de notre pays et de tous nos compatriotes est de revenir à l’équilibre.
La compagnie Air France participe positivement à la balance commerciale et c’est un devoir moral pour nous tous que de souhaiter son succès.
Le général De Gaulle disait ceci (je ne garantis pas l’exactitude du vocabulaire) : « ils veulent supprimer la foi mais par quoi la remplaceront-ils ? ». On peut dire la même chose : si Air France devait disparaître par quoi la remplacerait-on ? Que chacun se souvienne du drame qu’a été la disparition de cette magnifique compagnie qui s’appelait Swissair.
La bataille sera dure et elle est loin d’être gagnée mais je souhaite que le groupe Air France conserve sa position tant dans notre pays, qu’en Europe et que dans le reste du monde, même si on peut lui reprocher un certain nombre de défauts soit dans le passé (à quoi bon revenir sur des événements d’il y a 5, 10 ou 20 ans ?), soit actuels.
Air France ne s’en sortira pas sans des sacrifices significatifs et son président l’a très franchement annoncé. Ces sacrifices toucheront inévitablement le personnel mais ceux-ci devront choisir entre de nouvelles conditions de travail et la perte de leur emploi. Ce n’est pas agréable à dire mais c’est la réalité des choses.
Il ne faut pas caricaturer et dire que le personnel doit être payé et doit travailler aux conditions chinoises, leur niveau de qualification, bien supérieur, permet d’éviter de dégringoler ainsi.
Regardons à l’extérieur de l’Union européenne et des contraintes qu’elle impose ou que le gouvernement français prétend qu’elle impose (« Courage, fuyons !!! »).
Il y a quelques dizaines d’années le transport maritime français a réussi à assurer partiellement sa survie grâce à la création du Pavillon international français, enregistré à Port-aux-Français.
Il est vraisemblable que la création d’un tel pavillon dans le domaine aérien permettrait d’améliorer considérablement l’économie des liaisons entre la France et le monde hors de l’Union européenne.
Cela se fera-t-il sous un gouvernement socialiste ? C’est peu probable, mais il faut garder cette alternative à l’esprit car il faudra certainement passer par une solution de ce type. On ne sait jamais, même un gouvernement socialiste pourrait l’accepter avant le naufrage.
Pour reprendre les paroles d’un autre Président de la République : « La France n’a pas de pétrole mais à des idées » Notre savoir-faire et à notre créativité permettront certainement à la France de rester dans le peloton de tête du transport aérien mondial si les divers parties prenantes acceptent les efforts nécessaires.
Nous sommes quand même d’un niveau suffisamment élevé pour tenir tête aux flibustiers et aux tenants du capitalisme sauvage.