La compagnie aérienne Brussels Airlines ne procèdera pas à des licenciements collectifs, préférant favoriser le temps partiel pour ses pilotes. Lors de son comité d’entreprise à Bruxelles le 8 octobre 2012, la compagnie belge a annoncé que son plan stratégique visant notamment l’activité long-courrier ne conduira pas à des licenciements collectifs. Le travail à temps partiel des quelques 600 pilotes (sur base de volontariat pendant deux ans) et d’autres efforts de productivité seront favorisés, les syndicats parlant de « flexibilité supplémentaire » pour les autres catégories de personnel et de gel du barème des salaires ces deux prochaines années. Des propositions plutôt bien accueillies par les représentants du personnel, pour qui elles vont dans le sens d’un « maintien maximum de l’emploi ». Brussels Airlines a d’autre part annoncé que son principal actionnaire Lufthansa allait injecter 100 millions d’euros pour développer sa flotte, à condition qu’un nouveau plan de développement soit mis en place pour favoriser le long-courrier au détriment de la desserte européenne. Selon 7sur7, les lignes vers l’Afrique et vers New York – JFK « fonctionnent plutôt bien » alors que les vols régionaux « sont plus soumis à la saisonnalité ». La compagnie de Star Alliance avait subi une perte proche de 80 millions d’euros l’année dernière, et les avis divergent sur les résultats attendus en 2012 : similaires pour les uns, pertes limitées à 50 millions pour les autres. En attendant, sa situation au sein du groupe Lufthansa ne change pas – pour l’instant : le transporteur allemand ne lèvera pas d’ici la fin de l’année son option sur les 55% du capital qu’elle ne détient pas.