Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Temps de vol : l’AESA fustigée par les syndicats
Publié le 2 octobre 2012 à 09h00 par François Duclos
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Flagoo a commenté :
2 octobre 2012 - 10 h 56 min
Sous couvert de sécurité, l’EASA n’a que la productivité des salariés comme objectif. Les compagnies aériennes ne s’y sont pas trompées. Elles font du lobbying et ça fonctionne… 🙁
Ant a commenté :
2 octobre 2012 - 11 h 38 min
Un jour j’espere il y aura une reglementation sur les repos des mecanos…
j’ai eu plusieurs fois a travailler 15 jours d’afilé sans repos… Des vac de plus de 16h,
Quand je lis “aucun compromis sur la securité”…
L’EASA ferme bien les yeux la dessus…
Postanote a commenté :
3 octobre 2012 - 8 h 17 min
Voilà effectivement un sujet. Mais en France le SNPL s’est assuré de la confiscation du discours sur le temps de travail des pauvres pilotes surmenés (comme il a su s’assurer de la confiscation du dialogue social dans l’entreprise), permettant ainsi d’occulter de tristes réalistes, notamment dans le statut et les conditions de travail des mécanos. Et des autres!
Nicolas R a commenté :
3 octobre 2012 - 9 h 04 min
C’est bien triste de lire ce commentaire sur les pauvres pilotes surmenés. J’en fais partie et pour ma part, je n’ais jamais posté ni émis aucun commentaire défavorable sur les mécanos ou autres salariés.
J’ai un profond respect pour tout à chacun et bien entendu pour les mécanos. Comme pour les chirurgiens qui peuvent bosser et opérer 72 heures de garde d’affilées et qui n’émeuvent pas grand monde.
Je ne peux pas comprendre comment tu peux défendre tes intérêts en se moquant de la pénibilité d’autres salariés.
D’autre part, tu confonds les sujets. On parle ici du temps de travail des navigants, pas celui des mécanos, et ce n’est pas un syndicat français qui monopolise le débat mais l’AESA dans le cadre d’une reglementation européenne applicable à tous les états membres et donc compagnies de ces derniers au sein desquels les pilotes ne sont pas tous payés royalement…
La fatigue n’est pas une question d’argent pour les salariés alors que le temps de travail l’est pour les entreprises.
Il semble que cette agence aille dans le sens de l’économie plutôt que dans celui des facteurs humains, malgré un consensus médical mondial.
E tant que pilote, je sais ce que signifie fatigue dans un cockpit, horaires décallés, atterrissage à huit heures du mat sous la neige et le vent avec les yeux mi clos.
Etant d’un naturel consensuel, je suis très remonté contre ce texte et ose affirmer qu’il met en jeu la sécurité aérienne.
Cordialement
Postanote a commenté :
3 octobre 2012 - 14 h 11 min
Parce que les mécaniciens et autres personnels au sol ne font pas d’horaires décalés? Quand il manque quelqu’un dans un cockpit, on est obligé d’annuler le vol. Meme situation au sol? le collègue travaille 2 fois plus.
Il n’empêche que la responsabilité du mécano qui signe le magic book est engagée quel que soit son état de fatigue.
Non il n’y a pas que les pilotes qui travaillent. Faites l’échange de jobs pendant 1 an (et de salaire) et vous vous rendrez compte qu’ils ne sont pas des privilégiés!
g22 a commenté :
3 octobre 2012 - 16 h 11 min
Personne ne nie les difficultés rencontrées par les mécanos ou autres personnels travaillant en horaires décalés mais ce n’est tout simplement pas le sujet ici, puisque nous parlons des FTL, règles d’utilisation des pilotes et PNC. Si vous avez des griefs adressez les aux organismes compétents.
Aulongcourt a commenté :
2 octobre 2012 - 13 h 54 min
…oui:tout ça c’est un peu comme ces compagnies qui font des économies de service en vol “sans toucher à la qualité due au client”….Une sorte de discours-marketing qui tourne en boucle et qui ne convainc personne !
farany a commenté :
3 octobre 2012 - 9 h 52 min
@NICOLAS R
@AULONGCOURT
Totalement d’accord avec vous.
EHO a commenté :
3 octobre 2012 - 11 h 51 min
Je voudrais connaitre l’opinion de pilotes sur ceci:
Les avions modernes, plus automatisés, demande moins de concentration de tous les instants pendant la phase vol (je ne parle pas de la partie préparation/décollage ni de s phases approches/attérissage); par contre en cas de problème, et au vu de la complexité de ces mêmes avions, cela demande à l’instant T un surcroit de concentration, d’analyses etc..
Cela, si vous êtes d’accord avec ce qui précède, change la notion d’heures travaillées en vol (qualitativement).
Comment le traduire dans les textes, ne rien changer? Je ne cherche pas la polèmique mais je ne comprendrais pas que la notion de productivité ne s’appliquerai pas aux PN comme elle s’applique à tous les travailleurs partout dans l’industrie en fonction de l’amélioration du confort et de la sécurité des machines.
g22 a commenté :
3 octobre 2012 - 14 h 35 min
Il est inexact d’écrire que les avions de la génération actuelle demandent moins de concentration que ceux de la génération précédente, car globalement les automatismes sont les mêmes, ils sont simplement plus fiables et plus précis, je dirais même que les avions actuels sont plus piégeant car ils offrent une fausse impression de facilité tant ils sont fiables, par contre cela peut vous faire relâcher la vigilance alors que celle ci doit être constante, en croisière même si on ne pilote pas la surveillance doit être constante et un pilote qui connaît bien sa machine “sentira” si quelque chose n’est pas comme d’habitude.
Si la technologie a évolué, l’environnement aussi, le trafic aérien a été décuplé et par conséquent les communications et la surveillance de l’ATC ont pris une part de plus en plus importante dans le métier de pilote.
Pour finir si d’un côté on peut écrire qu’il est plus “facile” de piloter car cela demande moins de ressources cognitives immédiates, d’un autre côté l’environnement autour de l’avion est beaucoup plus stressant et contraignant et cela demande d’engager plus de ressources.
En espérant avoir répondu à certaines de vos interrogations.
Nicolas R a commenté :
3 octobre 2012 - 17 h 19 min
J’ajoute que tous les pilotes sont conçernés, y compris les pilotes Letons ou Bulgares qui volent sur des avions pas forcements tout automatiques de conçeption soviétique et pas forcement à la pointe 😉
Nombreux sont aussi les pilotes qui volent sur de “petites” machines, bruyantes en multi étapes à des niveaux de vols où règnent givrage et turbulances, sans parler de certaines compagnies cargo qui exploitent des vieux appareils ou la aussi le niveua d’automatisme est très ancien.
Sans oublier qu’un pilote auto en panne, ou un FMS inop rentre dans la MEL et n’empèche pas l’avion de partir même pour une dernière quatrième étape cargo à 5 heures du matin ….
Pour le reste, G22 a parfaitement répondu, l’accroissement des automatismes génèrent paradoxalement de nouvelles contraintes, qui génèrent de nouveaux risques liés entre autre à la conscience de la situation, à l’interface homme machine qui rendent plus complexes les incidents en vol.
Quoi qu’il en soit, il est notoire que le niveau d’automatisme a permis la suppression d’emploi dans les poste (OMN, Radio, Navigateur…), à décharger l’équipage de certaines tâches qui prennaient de la ressource et à augmenter de façon conséquentes les heures de vol effectuées. Néanmoins, des TSV de 15 heures , aux commandes de mon B737 sont particulièrement difficiles et j’imagine mal aller au-dela, notamment pour les vols de nuits ou multi fuseaux horaires ( surtout si les mécanos sont fatigués et ont inscrit sur le tech log : bon fonctionnement au sol ! :). )
Fastjet a commenté :
10 octobre 2012 - 23 h 13 min
Les temps changent et cela m’inquiète énormément !
J’espère que tous les navigants d’Europe seront unis pour lutter contre cet texte ridicule !
Ricko a commenté :
11 octobre 2012 - 7 h 07 min
J’espere aussi 20H de travail sans repos, tout simplement ahurissant. N’en déplaise a Trucmeskoui sur le site.