Un fonds souverain dans le nouveau pôle régional d’Air France ?

Publié le 31 juillet 2012 à 15h30 par Joël Ricci

13 commentaires

Le Fonds stratégique d’investissement (FSI), un fonds souverain créé en 2008, pourrait faire une entrée dans le nouveau pôle régional d’Air France, qui doit se mettre en place dans le cadre du plan Transform 2015. Le Fonds stratégique d’investissement examine sa possible entrée dans le futur pôle régional d’Air France, selon une source proche du dossier reprise par Reuters. Aucun des deux acteurs concernés n’a pour le moment confirmé ou infirmé l’information. Ce futur pôle régional doit regrouper les filiales d’Air France Airlinair, Britair et Régional. Leur objectif est de venir concurrencer, avec la filiale low cost Transavia en entité distincte, les low cost Ryanair, easyJet et autres Vueling… avec un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros et des économies de l’ordre de 15 %. Rappelons que le court et moyen courrier chez Air France a perdu 500 millions d’euros en 2011. Avec le nouveau pôle, il est prévu un retour à l’équilibre d’ici 2014. Mais il faudra vaincre la réticence des syndicats de pilotes craignant d’être les laissés pour compte dans cette réorganisation du pôle régional, au profit de Transavia France notamment. Rappelons aussi que fin juin, Alexandre de Juniac, expliquait déjà qu’un nouvel investisseur dans ce futur pôle, et ce, alors que la trésorerie d’Air France est au plus bas, serait « plutôt une bonne nouvelle ». Les pertes nettes du second trimestre d’Air France sont sur le dernier trimestre de 895 millions d'euros sur un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. C’est cependant moins que prévu, d’autant qu’elles intègrent deux provisions de 370 millions chacune, l'une destinée à couvrir la plus grande partie du plan de restructuration d'Air France et l'autre, liée aux couvertures face aux variations des cours du pétrole. Le FSI est un fonds souverain, à l’instar de la Caisse des dépôts et Consignations, créé sous la présidence de Nicolas Sarkozy et doté de plus de 20 milliards d’euros. Sa mission consiste à aider les entreprises françaises dans leur développement, et placées sur un segment stratégique. C’est le cas d’Air France.

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Commentaire(s)

Chr a commenté :

31 juillet 2012 - 16 h 31 min

“Leur objectif est de venir concurrencer, avec la filiale low cost Transavia en entité distincte, les low cost Ryanair, easyJet et autres Vueling…”

LOL ! autant demander à un cul-de-jatte de participer à la finale du 400m haie aux jeux olympiques…

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1. Claire a commenté :
  
  31 juillet 2012 - 17 h 07 min
  
  CHR tes reflexions sont tout simplement bêtes! Tu ne souhaites pas que des compagnies françaises gardent leur personnel et leur concurrence pour exister tout simplement! En france y’a vraiment des “culs de jatte” au niveau du cerveau…..
  
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  1. trucmuche a commenté :
    
    31 juillet 2012 - 19 h 19 min
    
    Ce sonts les syndicats de l’aérien français qui sont des culs de jatte de la pensée économique et si la situation est ce qu’elle est aujourd’hui c’est evidement la responsabilité de ministres couards et hypocritites, de dirigeants nullissimes, mais surtout de syndicats de pn/ps défendants des “acquis” aussi anachroniques que deraisonnables…
    
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    1. FLO a commenté :
      
      1 août 2012 - 8 h 42 min
      
      Haaaa… ca faisait longtemps que Trucmachin n’avait pas déversé son fiel sur les pesonnels.
      
      Et dire qu’il essaye de nous faire croire que Madame est Chef de cabine.
      
      Ca doit être bonne ambiance à la maison.
      Un vieil aigri qui ne supporte pas sa femme !
      
      Ou plutôt, ça devait être, car Madame, si elle a existé un jour, a du se barrer depuis bien longtemps face à Trucluche : La Tatie Danielle d’Air Journal !!!
      
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    2. Fred a commenté :
      
      1 août 2012 - 11 h 35 min
      
      Trucmachin fidèle à ton habitude de baver sur le personnel qui se défend… Mais cerise sur le gâteau , tu nous apprend qu’il y aurait des dirigeants et des ministres nullissimes ! Tu vois champion, tu t’es juste trompé dans l’ordre des choses: nous avons SURTOUT des dirigeants et ministres nullissimes !
      
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      1. trucmuche a commenté :
        
        3 août 2012 - 1 h 13 min
        
        Mais oui FRED MELO FLY et les autres, vous êtes des cadors dans tous les domaines… Management, gestion financiére, RH, fusion acquisition ect, ect..
        Quand je dis qu’ils ont été nullissimes, c’est précisément parce qu’aucun n’a eu les C……. de vous mettre au boulot, mais tous, la lacheté de céder à vos petits chantages de gréviculteurs…
        Bande de guignols
Leo a commenté :

31 juillet 2012 - 16 h 43 min

AIRLINAIR et pas AIRLINER….. ça décrédibilise la totalité de l’article…..

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1. Joël Ricci a commenté :
  
  31 juillet 2012 - 16 h 51 min
  
  Vraiment désolé pour la coquille. C’est corrigé. 🙁
  
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Kek a commenté :

31 juillet 2012 - 17 h 45 min

Ouf, beaucoup d’argent pour faire tenir l’intenable quelques années de plus.
“Sa mission consiste à aider les entreprises françaises dans leur développement, et placées sur un segment stratégique”: il n’est en effet pas spécifié que l’entreprise doit être viable.

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Michel C a commenté :

31 juillet 2012 - 19 h 10 min

Si c’est pas des subsides, ça y ressemble quand même fort …

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Avotboncoeur a commenté :

1 août 2012 - 8 h 39 min

“Le FSI est la réponse initiée par les pouvoirs publics aux besoins en fonds propres d’entreprises porteuses de croissance et de compétitivité pour l’économie française.”

N’y aurait il pas une erreur de casting ???

Encore un montage de mendiants via “Les copains d’avant” peut être…

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EHO a commenté :

1 août 2012 - 12 h 21 min

C’est “rassurant” de savoir que nos entreprises stratégiques vivent sous perfusion, il ne faudrait pas que cela empêche le futur PRF de s’organiser pour être vraiment rentable.

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CHR a commenté :

3 août 2012 - 6 h 52 min

Exactement, et la seule façon pour le PRF d’être rentable c’est de lui en donner les moyens avec des avions capables de rivaliser avec les low-costs (bien sûr sur les lignes purement du PRF et pas les affrètements AF, celles sur lesquelles il n’y a pas de concurrence avec AF). Si AF veut lutter contre les low-costs, on sait très bien comment faire, il faut juste que les ayatollahs du SNPL arrêtent d’être paranos et acceptent de travailler en équipe. Qu’ils pensent un peu à leurs retraites : qui va leur payer s’il n’y a plus qu’eux en contrats français? (pour une fois que le fait d’être égoïste leur servirait à comprendre!)

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