Alexandre de Juniac, nouveau PDG d’Air France, a abordé lundi devant les syndicats un plan d’économies en deux temps, une première étape à partir de janvier, la deuxième phase après les élections présidentielles. Peu informations ont transpiré de ce plan d’économies encore secret, seulement sait-on qu’ « Alexandre de Juniac présentera la première phase de son plan en janvier, qui consistera en une série de mesures visant à stopper l’hémorragie de la trésorerie, à restructurer le court et le moyen courrier et à alléger notre endettement », a dévoilé Ronald Noirot, délégué central CFE-CGC à l’AFP. La seconde phase qui commencera en mai-juin 2012, donc après les élections présidentielles, sera « probablement plus lourde », mais rien n’a été présenté à ce sujet, a indiqué Ronald Noirot. Selon les syndicalistes, aucune suppression de postes n’a été évoquée, Alexandre de Juniac, PDG en poste depuis deux semaines seulement, visant à restaurer plutôt la compétitivité de la compagnie plutôt que de faire des coupes dans l’effectif. Selon des informations parues à la Tribune lundi, Alexandre de Juniac souhaiterait qu’Air France retrouve une qualité de service plus haut de gamme d’ici cinq ans, notamment pour les passagers Premium, un service qui soit plus proche que ce qu’offrent les actuelles compagnies du Golfe, Etihad Airways, Qatar Airways ou Emirates. A noter aussi que le conseil d’administration d’Air France, a refusé d’allouer une retraite chapeau au nouveau PDG, car il a estimé que « la période était suffisamment difficile pour se prêter à ce genre d’avantages ». Il est nécessaire de rajouter que la retraite chapeau n’est pas une demande d’Alexandre de Juniac, mais reste une procédure automatique pour tout « nouveau mandataire social », et qu’elle n’est pas possible que si le nouveau mandataire social termine sa carrière dans cette entreprise.