Après Lufthansa, KLM, Swiss ou Air France, la compagnie aérienne British Airways (BA) a effectué un vol d’essai depuis l’aéroport de Londres Heathrow. Ce vol à vide, réalisé sans difficulté, a fait dire au patron de BA que « les restrictions n’étaient pas nécessaires ». Le porte-parole de British Airways a été clair : ce vol d’essai effectué dimanche n’a pas présenté « de difficultés » en traversant le nuage de cendres volcaniques. Le Boeing 747 de la compagnie britannique avait pour objectif de déterminer l’impact des particules volcaniques sur la visibilité mais avant tout au niveau des moteurs. Ce quadriréacteur ne transportait que cinq personnes, dont le directeur général du groupe, Willie Walsh. Il a atterri à Cardiff, au Pays de Galle après trois heures de vol au-dessus du territoire britannique ainsi que de l’Océan atlantique. "Les conditions de vol ont été parfaites et l'avion n'a pas rencontré de difficultés", a précisé le porte-parole. Du coup, le patron de British Airways affirmé lundi que ce vol d’évaluation est la preuve que les meures de restriction du trafic aérien n’étaient « pas nécessaires ». Il a conclu que « le risque était minimal ». La grogne au sein des compagnies aériennes est en train de monter. L’IATA (association internationale du transport aérien) a notamment réclamé l’ouverture de quelques couloirs aériens. De son côté, l’AEA (Association of european airlines) qui regroupe 36 compagnies européennes (dont British Airways, Lufthansa ou Air France) a demandé hier une « réévaluation immédiate » des restrictions de vol.