Il n’y a pas qu’aux éléphants à qui la souris fait peur. Ce mercredi, un B757 de Nepal Airlines n’ose plus sortir de son hangar pour décoller en raison d’une souris aperçue la veille, les passagers restant bloqués à Hong Kong. Et lundi, une autre souris a retardé un autre Boeing 757 de la même Nepal Airlines, à Katmandou cette fois. Un B757 de Nepal Airlines devant opérer un vol entre Katmandou et Bangkok n’a pu décoller lundi soir 5 septembre en raison d’une souris dans la cabine. C’est juste avant le décollage que l’équipage découvre une souris sortant d’une boîte contenant des boissons et se mettant à cavaler vers l’arrière de la cabine. Le vol a de suite été annulé et les 133 passagers ont dû débarquer sans qu’ils aient pu, paraît-il, apercevoir la raison de leur retard. Selon le porte-parole de la compagnie, le petit animal serait monté à bord via le camion du service catering (restauration). L’avion a pu repartir après 11 heures passées sur le tarmac après que le personnel ait retrouvé l’intrus. A croire qu'à bord de Nepal Airlines, la nourriture est de choix pour les souris... mardi, un autre avion de Nepal Airlines à destination de Katmandou, n’a pu décoller de Hong Kong et est resté à terre alors que ses 84 passagers attendaient pour embarquer. Ce mercredi, la souris reste toujours introuvable, malgré les efforts et les nombreux pièges à souris disséminés dans l’avion, a fait savoir la compagnie. Et pas question de faire décoller l’appareil tant que la chasse à la souris n’aura été couronnée de succès, cette mesure de précaution s’expliquant par les dégâts que peut provoquer la souris en rongeant des connexions électriques. Conséquence, les passagers restaient ce mercredi encore bloqués à Katmandou. « Nous avons pris des mesures pour tous les passagers affectés, qui sont logés dans un hôtel à Hong Kong », a fait savoir un porte-parole de la compagnie, ajoutant que les 84 passagers seront réacheminés vers Bangkok par un autre vol si l’avion ne pouvait être prêt sans ajouter davantage de précisions.