Les dernières prévisions météorologiques ne vont pas enchanter les passagers d’Air France, Ryanair et consorts, qui espèrent une fin prochaine à cette fermeture du trafic aérien : les vents devraient continuer de pousser le nuage de cendres vers l’Europe encore quatre ou cinq jours. Les passagers de Ryanair ou d’easyjet, bloqués au sol, pourraient le rester encore quatre ou cinq jours, si les mesures de précaution, interdisant les avions de décoller depuis un aéroport français situé au nord de l’axe Nantes – Lyon (ainsi que ceux de Grenoble et de Bordeaux) sont maintenues. Depuis jeudi, le nuage de cendres volcaniques s’étend en Europe, vers l’Est et le Sud. «Les cendres vont continuer à être dirigées vers le Royaume-Uni et la Scandinavie», a déclaré samedi Teitur Arason, météorologue à l'Institut météorologique islandais. «C'est la prévision générale pour les jours à venir, plus ou moins dans les deux jours qui viennent et probablement pour les quatre à cinq jours prochains». L’anticyclone va rester présent en France pendant quatre ou cinq jours. A partir de dimanche midi, de nouveaux vents Nord-Ouest / Sud –Est pourraient rabattre de nouveau des particules de cendres volcaniques. Ce serait alors une deuxième vague de particules après celle de jeudi et vendredi 15 et 16 avril. Et étant donné la faiblesse des vents actuels, il faudra du temps avant qu’elles ne se dispersent dans l’atmosphère. La France ne se situe pas dans le flux principal du nuage. Mais la zone au-dessus de l’axe Nantes –Lyon était avant 16 heures samedi 17 avril est une zone avec risque de présence de particules. Ces particules de silice rentrant dans les réacteurs les endommagent et peuvent arrêter leur activité. Cette extension de moteur est déjà arrivée à un avion Boeing de la British Airways en 1982 alors qu’il survolait un volcan indonésien en éruption.