Les deux journées de grève de 24 heures dans les aéroports espagnols, annoncées mardi pour les 18 et 26 août, n'auront finalement pas lieu, le dernier bagagiste licencié ayant été réintégré. Le tourisme espagnol n'aura finalement pas à souffrir des deux jours de chaos promis par les employés des aéroports, qui protestaient contre le licenciement d'un employé par une société de manutention à Barcelone – El Prat. Trois syndicats d'employés au sol avaient appelé leurs 60 000 membres à cesser le travail pendant 24 heures les deux derniers vendredis du mois, précisant que le mouvement social toucherait tous les aéroports du pays, y compris ceux de destinations touristiques comme Alicante, Malaga ou les îles Canaries. Le soupir de soulagement le plus bruyant sera sans doute entendu dans la capitale espagnole Madrid, où plus d'un million de pèlerins sont attendus pour l'arrivée du pape Benoît XVI – justement le vendredi 18 – qui assistera aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Le conflit était parti de l'aéroport El Prat, où la compagnie WTS avait licencié pour raisons économiques quatre employés, avant de décider d'en reprendre trois. Le sort du quatrième a provoqué l'ire des syndicats, qui ont du coup lancé leur préavis de grève – avec l'effet escompté puisqu'il a finalement été réintégré.