La compagnie aérienne low cost easyJet a évité un mouvement de grève  à l'aéroport de Berlin-Schönefeld, au moins temporairement, ayant accepté de retourner à la table des négociations avec le syndicat Verdi. Le syndicat allemand, qui avait fait approuver le mouvement de grève par 98% des pilotes et 94% des personnels navigants, a cru déceler "des signes" que la compagnie à bas coûts britannique participerait à des négociations cette semaine. En conséquence de quoi l'arrêt de travail prévu ces jours prochains est annulé - pour l'instant. Cela fait dix mois qu'easyJet et Verdi s'affrontent sur le terrain des salaires, le syndicat exigeant une hausse collective pour les 350 pilotes et personnels navigants employés en Allemagne, en particulier à Berlin - Schönefeld, Cologne - Bonn, Hambourg et Munich. Deux grèves d'avertissement avaient déjà été menées depuis le début de l'année, insuffisantes visiblement pour faire bouger la direction d'easyJet. Pas de nouvelles en revanche du conflit social en France, le syndicat UNAC ayant menacé de lancer une grève de 48 heures pendant la première quinzaine de juillet, à Orly et Lyon - Saint Exupéry, s'il n'obtenait pas une augmentation de salaire supérieure à celle proposée par easyJet et la mise en place d'une grille basée sur l'ancienneté.