Le personnel navigant français de la compagnie aérienne low cost easyJet a déposé un préavis de grève pour la première quinzaine de juillet, un mouvement toutefois minimisé par la compagnie. Le syndicat UNAC des hôtesses et stewards de la compagnie à bas coûts anglaise entend arrêter le travail pendant 48 heures entre le 1er et le 13 juillet 2011, afin d'obtenir de meilleurs salaires. Le mouvement social révélé par le quotidien La Tribune semble toutefois laisser easyJet sereine: elle lui a en effet déclaré ne pas s'attendre à de "grosses perturbations", le syndicat ayant appelé à la grève étant minoritaire et opposé à un accord signé d'entreprise "signé par les syndicats majoritaires". Le mouvement concernerait les personnels basés sur les aéroports Charles de Gaulle et Orly à Paris, et Saint Exupéry à Lyon. Même s'il est minoritaire, le syndicat UNAC représente selon La Tribune 40% des navigants, et il demande une augmentation des salaires de 4% au lieu des 2,6% et 3% proposés par easyJet selon les rôles. Il demande également la mise en place d'une grille salariale basée sur l'ancienneté. Si le mouvement se confirme, easyJet fera alors face à sa première grève française. Elle avait déjà dû annuler une dizaine de vols en mai dernier à Berlin - Schönefeld, suite à la grève surprise d'une partie de ses pilotes et personnels de cabine, et y avait fait face à un mouvement similaire un mois plus tôt. Et en décembre 2010, le syndicat français SNPL avait annulé son propre préavis de grève après la réintégration d'un commandant de bord limogé.