a fusion de British Airways avec la compagnie espagnole Iberia a été retardée, sans que le projet soit remis en cause selon un  représentant de la compagnie aérienne espagnole. L’accord définitif de fusion entre les deux compagnies aériennes avait d’abord été annoncé pour le 25 mars dernier. Mais, au terme de leur réunion, les deux parties n’avaient finalement pas réussi à aboutir sur un accord, se contentant simplement de confirmer dans un communiqué que « les deux entreprises continuaient à travailler ». Aujourd’hui, jeudi premier avril, un représentant de British Airways a averti du retard « pour des raisons techniques » pris dans la signature d’un accord de fusion. Un porte-parole d’Iberia a indiqué dans le quotidien El Pais que cela « ne remettait pas en cause la fusion ». Les deux entreprises peinent à faire aboutir le protocole d’accord de fusion signé en novembre 2009. Le fonds du problème pour Iberia reste celui des fonds de retraite des employés de British Airways. Ce fonds, très déficitaire (l’estimation est à 4,1 milliards d’euros), pèse lourdement sur les comptes de BA. Et cela ne peut représenter bien évidemment une belle dot de mariage pour Iberia. British Airways doit donc passer par un accord préliminaire avec les gestionnaires de ces fonds avant de passer à celui d’une fusion avec la compagnie espagnole. Une fusion ferait du nouveau groupe, baptisé International Airlines Group, la troisième compagnie mondiale en termes de chiffre d’affaires. Le protocole d’accord de fusion prévoit  qu’Iberia garde la possibilité de se retirer si elle estimait ne pas avoir obtenu « d’accord satisfaisant »  à ce sujet. Il est aussi prévu une pénalité de 20 millions d'euros pour la compagnie qui déciderait d'abandonner le projet.