Aer Lingus dévoile peu à peu ses projets d’expansion, la compagnie aérienne irlandaise, filiale d’IAG, envisageant activement des lignes vers Austin au Texas, et Pittsburgh en Pennsylvanie. Et au Brésil.
Ces destinations américaines renforceraient la connectivité transatlantique de l’Irlande et offriraient de nouvelles options aux voyageurs d’affaires et de loisirs. La vision d’expansion s’étend bien au-delà de l’Amérique du Nord, avec un intérêt pour le lancement de services directs vers les principaux hubs mondiaux, notamment São Paulo, Delhi, Singapour, Hong Kong, Shanghai, Bangkok et Johannesburg.
Ce réseau de lignes diversifiées ferait de Dublin une passerelle internationale importante, reliant l’Irlande aux principaux marchés d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique. La Dublin Airport Authority (DAA) prévoit de nouveaux vols au départ de Dublin (DUB) et s’est engagée à établir une liaison aérienne directe entre l’Irlande et le Brésil. A noter que l’aéroport prévoit une expansion même si le plafond actuel du nombre de passagers à l’aéroport de Dublin pose un défi.
La DAA explore également activement de nouvelles lignes long-courriers, en dehors du Brésil, comme au Moyen-Orient, par exemple en Arabie saoudite par le biais de contrats de gestion aéroportuaire stratégiques. Le PDG de la Dublin Airport Authority, Kenny Jacobs, a récemment rencontré l’ambassadeur du Brésil en Irlande, Flávio Helmold Macieira, pour étudier la possibilité de lancer une ligne directe entre Dublin et Sao Paulo.
Bencello a commenté :
17 février 2025 - 10 h 26 min
L’arrivée de l’A321XLR rendra toutes ces nouvelles destinations possibles et rentables.
La quantité d’appareils commandés (6) par Aer Lingus semble toutefois faible.
Intéressant toutefois de constater que ces lignes ne sont pas faites pour éviter un hub majeur, mais précisément pour renforcer la capacité de hub d’une plate-forme modeste qu’est DUB.
Éviter un hub majeur a commenté :
17 février 2025 - 11 h 41 min
Contrairement à vous, je pense que si, cette stratégie est faite pour en partie éviter un hub majeur: LHT, et même un hub mineur:LGW . Outre que ces deux plateformes sont chères ( voire excessivement chère pour Heathrow), ils sont saturés l’un comme l’autre et donc pour lesquels il est difficile d’obtenir de nouveaux créneaux, ce qui est bride sérieusement toute croissance future…
IAG met là en place une véritable stratégie de groupe, en planifiant de détourner par ailleurs que Londres , ici vers Dublin en l’espèce, une partie de ses futurs clients en correspondances que IAG sait ne plus pouvoir accueillir sur Londres.
Londres et Dublin sont deux villes situées exactement sur les mêmes trajectoires de vol entre Amériques de Nord et Europe du Nord , centrale et ex-de l’Est: aucun détour ni supplément d’heures de vol d’où économies pour l’entreprise et non perte de temps pour le passager.
Stratégie plutôt bien vue, je pense.